Hoyek : L’agriculture libanaise paie le prix fort de la crise syrienne
OLJ / le 23 décembre 2011 à 00h14
Le président de l’Association des agriculteurs libanais, Antoine Hoyek, a déclaré hier que les événements en Syrie étaient en train de nuire fortement au secteur agricole libanais. Le problème, selon lui, se trouve à deux niveaux. « Tout d’abord, la Syrie qui achetait une grande partie des produits agricoles libanais a drastiquement diminué ses importations, à cause des problèmes internes et des sanctions économiques qu’elle subit », a indiqué M. Hoyek. Le deuxième problème, selon lui, est lié au corridor terrestre que représentait la Syrie pour les produits libanais à destination des pays arabes. « Les coûts ont augmenté et la situation sécuritaire n’est guère encourageante. » Et ce sont les exportations de bananes et agrumes qui semblent les plus touchées. Pour comprendre l’étendue de la « catastrophe », M. Hoyek avance quelques chiffres. En 2000, le Liban exportait 10 000 tonnes de bananes et, en 2010, 105 000 tonnes, dont 90 % en Syrie !
Le président de l’Association des agriculteurs libanais, Antoine Hoyek, a déclaré hier que les événements en Syrie étaient en train de nuire fortement au secteur agricole libanais. Le problème, selon lui, se trouve à deux niveaux. « Tout d’abord, la Syrie qui achetait une grande partie des produits agricoles libanais a drastiquement diminué ses importations, à cause des problèmes...
100 jours d'abonnement pour 1$ seulement !
Abonnez-vous à un centenaire ultra connecté. Offre à durée limitée !
Chers lecteurs, afin que vos réactions soient validées sans problème par les modérateurs de L'Orient-Le Jour, nous vous prions de jeter un coup d'oeil à notre charte de modération.