Dans un entretien à la chaîne américaine ABC, M. Assad a assuré n'avoir jamais donné l'ordre de tuer les manifestants qui contestent son régime depuis neuf mois. Interrogé sur ces propos, le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, a réaffirmé la position américaine selon laquelle Bachar al-Assad avait perdu toute légitimité et devait quitter le pouvoir.
"On ne tue pas sa population... aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d'être mené par un fou", a dit le président syrien sur ABC, concédant toutefois que "quelques erreurs" ont pu être commises par des membres des forces armées.
"Soit il a complètement perdu l'autorité qu'il avait sur la Syrie, soit il n'est plus qu'un jouet, ou alors il est complètement coupé de la réalité", a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine à des journalistes.
"Il y a là soit une coupure (avec la réalité) soit du mépris ou alors, comme il l'a dit, de la folie, je ne sais pas", a ajouté M. Toner.
Les plus commentés
Au royaume de France, la Palestine muselée
Geagea : Le Hezbollah doit se retirer à l'intérieur du Liban et céder la place à l'armée
« L'élargissement de l'agression israélienne entraînera une riposte plus élargie », avertit le Hezbollah