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Cinema-

Pluviomètre du Festival européen

Il peut faire beau ou mauvais temps sur le grand écran. Des nuages ou même la pluie peuvent surgir brusquement. Mais quand le soleil est radieux, il accroche vite des sourires aux lèvres des spectateurs.
Le Festival européen ne fait pas exception. Bien que certains nuages se sont amoncelés sur certains films, le temps était généralement ensoleillé et on a souvent vu étinceler des « étoiles » au firmament.

Jean Dujardin et Bérénice Béjo : tandem gagnant. (DR)

The Artist,

de Michel Hazanavicius

Avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo.

 Hollywood, 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Le tandem d’acteurs qui ont fait les beaux jours d’ OSS 117 reviennent sous la direction de Michel Hazanavicius pour ce film muet en noir et blanc. Une performance unique des comédiens et un film hommage au métier d’acteur. À voir absolument, surtout qu’il sort en salle bientôt.

Les Bien-Aimés,
 
de Christophe Honoré.

On aurait bien aimé aimer le film de Christophe Honoré, surtout qu’il nous avait ébloui et ému avec son précédent Chansons d’amour. Et surtout que le casting était le même, avec en plus la grande Catherine Deneuve et Milos Forman en « guest star ». Mais voilà ! Ce fut la grande déception du festival. On ne peut reprendre les mêmes, reprendre la même formule (les chansons qui traversent les dialogues) et faire un film. Ludivine Sagnier ne peut pas toujours s’amuser à disparaître à la première moitié du film et Honoré ne peut pas continuer à parler des amours triangulaires. Cela semble éculé. Un air de déjà-vu qui laisse un goût amer dans la bouche et surtout un gros nuage sur le film.

Almanya, Welcome to Germany

de Yasemin Samdereli.

Un film très plaisant, « made in Germany », comme le dit dans le film la réalisatrice Yasemin Samdereli, d’origine turque. Avec beaucoup d’humour, ce long-métrage relate avec tendresse l’histoire d’une famille turque qui a émigré en Allemagne. Si vous l’avez raté la première fois, courez le voir. Il est projeté de nouveau dans le cadre du Festival européen le vendredi 2 décembre à 22h30.

Polisse,

de Maïwenn
Avec Karin Viard,
Joey Starr,
Maïwenn...

Grand prix du jury à Cannes, ce film demeure le coup de cœur de la rédaction. Avec intelligence et pudeur, la réalisatrice reproduit les problèmes qu’affronte tous les jours la brigade pour enfants. Vous n’avez pas eu l’occasion de le voir durant le festival. Il sera bientôt projeté dans les salles beyrouthines.


Le gamin au vélo,

de Jean-Pierre
et Luc Dardenne.

Ce film belge présenté dans la dernière édition cannoise porte encore une fois la touche tendre mais réaliste des frères Dardenne et surtout la présence tellement lumineuse de Cécile de France. Si vous n’avez pas eu l’occasion de le voir, le ciné-club de l’ALBA projette ce film demain vendredi à 19h00.
The Artist,de Michel HazanaviciusAvec Jean Dujardin et Bérénice Béjo. Hollywood, 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Le tandem d’acteurs qui ont fait les beaux jours d’ OSS 117 reviennent sous la direction de Michel Hazanavicius pour ce film muet en noir et blanc. Une performance...

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