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Économie - Sommet

Obama appelle les Européens à agir avec « détermination » sur la dette

Le président américain affirme à Van Rompuy et Barroso qu’il est « prêt à aider » le Vieux Continent.

Barack Obama a reçu à la Maison-Blanche hier le président de l’UE Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso.  Mandel Ngan/AFP

Les États-Unis, inquiets des répercussions de la crise de la dette sur leur économie, ont appelé hier l’Union européenne à agir avec « force et détermination » pour la résoudre, tout en se disant « prêts à faire leur part pour aider » le Vieux Continent à maîtriser la situation.
Résoudre la crise actuelle « est extrêmement important pour notre économie. Si l’Europe se contracte, si elle est en difficulté, il sera bien plus difficile pour nous de créer des emplois ici », a déclaré le président Barack Obama après avoir reçu pendant deux heures à la Maison-Blanche le président de l’UE Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso. « Je leur ai fait savoir que les États-Unis se tiennent prêts à faire leur part pour aider (l’UE) à résoudre ce problème », a ajouté M. Obama, sans donner plus de détails dans l’immédiat.
Avant lui, son porte-parole Jay Carney avait affirmé que « notre position est, et a toujours été, qu’il est très important pour l’Europe d’agir avec force et détermination dès maintenant » pour maîtriser cette crise, « particulièrement avec de nouveaux gouvernements en Italie, en Grèce et en Espagne ». « C’est quelque chose qu’ils doivent résoudre et qu’ils sont en mesure de résoudre », a-t-il insisté. Les États-Unis « ont intérêt à la réussite » de l’Europe, a déclaré pour sa part M. Obama.
Washington craint les conséquences de la crise sur l’économie américaine, d’autant plus que l’OCDE a revu nettement à la baisse ses prévisions de croissance pour les États-Unis. Le PIB américain progresserait ainsi de seulement 2 % l’an prochain au lieu de 3,1 %, une très mauvaise nouvelle pour M. Obama, candidat en novembre 2012 à sa succession et attaqué par ses adversaires républicains sur son bilan en matière de chômage et de croissance. Reste que M. Obama semble en position délicate pour donner des leçons en matière de responsabilité budgétaire, au moment où la dette américaine vient de dépasser les 15 000 milliards de dollars, en progression inexorable vers les 100 % du PIB.
Faute d’accord avec les républicains du Congrès, les mesures de réduction du déficit prônées par M. Obama sont jusqu’ici restées lettre morte, situation qui a conduit les agences de notation à placer Washington sous surveillance. Standard and Poor’s a du reste déjà abaissé début août à « AA+ », la deuxième meilleure possible, la note américaine.
Le sommet, dans son communiqué final, a pris acte de cette situation, les Européens disant attendre « des actes des États-Unis en direction d’une consolidation budgétaire à moyen terme ». « Nous devons tous deux prendre des mesures fortes pour réagir aux inquiétudes sur la croissance à court terme, mais aussi les faiblesses budgétaires et financières pour renforcer l’économie mondiale », a déclaré pour sa part M. Van Rompuy.
(Source : AFP)
Les États-Unis, inquiets des répercussions de la crise de la dette sur leur économie, ont appelé hier l’Union européenne à agir avec « force et détermination » pour la résoudre, tout en se disant « prêts à faire leur part pour aider » le Vieux Continent à maîtriser la situation.Résoudre la crise actuelle « est extrêmement important pour notre économie. Si l’Europe se...
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