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À La Une - Climat

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs"

Le cri d'alarme de Jacques Chirac, en 2002, en Afrique du Sud, n'a rien perdu de son actualité.

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs..." Le cri d'alarme lancé par Jacques Chirac en 2002 à Johannesburg n'a rien perdu de son actualité au moment où l'Afrique du Sud redevient, pour deux semaines, le carrefour de la lutte contre le réchauffement climatique.
La conférence annuelle de l'ONU sur le climat s'ouvre lundi à Durban pour tenter de redonner un cap à des négociations à la peine sur cette question.


En 2002, le Sommet de la Terre de Johannesburg, où nombre de chefs d'Etat s'étaient rendus pour parler pauvreté, développement et environnement, dix ans après le rendez-vous fondateur de Rio en 1992, s'était conclu sans réelles avancées pour réduire les inégalités ou protéger la planète.


Mais le cri d'alarme aux accents altermondialistes du président Chirac, lancé à la tribune le 2 septembre, reste l'un des temps forts de ce rendez-vous où le président américain George W. Bush avait brillé par son absence.
"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", s'était exclamé Jacques Chirac.
"Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d’un crime de l’humanité contre la vie", avait-il ajouté dans ce qui furent sans doute, en douze ans de présidence, ses paroles les plus remarquées en faveur de l'écologie.


"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs..." Le cri d'alarme lancé par Jacques Chirac en 2002 à Johannesburg n'a rien perdu de son actualité au moment où l'Afrique du Sud redevient, pour deux semaines, le carrefour de la lutte contre le réchauffement climatique.La conférence annuelle de l'ONU sur le climat s'ouvre lundi à Durban pour tenter de redonner un cap à des négociations...
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