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Sport

Nadal, moins passionné et en plein doute

Rafael Nadal s’est montré particulièrement déçu, à l’issue de sa défaite face à Jo-Wilfried Tsonga. Glyn Klerk/AFP

Rafael Nadal n’a pas quitté les Masters de Londres aussi meurtri qu’en 2009, année noire où il n’était pas parvenu à remporter le moindre set en trois matches de poule, mais l’Espagnol n’en demeure pas moins rongé par un doute persistant.
Après la leçon administrée par Roger Federer, le deuxième joueur mondial n’a pu redresser la barre jeudi soir face à Jo-Wilfried Tsonga, le Français s’imposant après une âpre bataille de deux heures 42.
Les Masters – où il aura néanmoins cette année remporté un match contre l’Américain Mardy Fish – se refuse donc obstinément à Rafael Nadal, qui n’a plus remporté un titre en salle depuis 2005.
Depuis son sixième titre à Roland-Garros, l’ancien n° 1 mondial n’a plus soulevé le moindre trophée, stoppé à Wimbledon puis l’US Open par sa bête noire de l’année 2012, le Serbe Novak Djokovic, qui lui a de plus ravi la tête de la hiérarchie internationale.
Et depuis l’US Open, le Majorquin fait peine à voir, affichant son mal-être sur les courts.
« Après Flushing Meadows, j’ai été très bon contre la France en Coupe Davis. Et en finale de Tokyo, j’ai disputé mon meilleur set de l’année face à Andy Murray », a-t-il rectifié jeudi soir après avoir été privé des demi-finales des Masters par Tsonga.
« Après, c’est vrai, je n’ai pas évolué à mon meilleur. Ces dernières semaines, j’ai été un peu plus fatigué que d’habitude et c’est pour cela que j’ai eu moins de passion pour le jeu », a-t-il ajouté.
Sur le devant de la scène depuis sept ans, Rafael Nadal, 25 ans, ne s’est jamais économisé.
Il semble aujourd’hui en payer l’addition par des pépins physiques à répétition, comme cette douleur lancinante à l’épaule qui le handicape au service, l’a contraint au forfait au Masters 1000 de Paris-Bercy et a précipité sa chute à l’O2 de Londres.
« Je me projette maintenant vers l’Open d’Australie. Je vais essayer de rééditer les trois semaines d’entraînement que j’ai eues avant Londres. C’est le seul moyen d’arriver en 2012 dans les meilleures conditions. C’est ce à quoi je rêve », a-t-il dit.
Avant d’espérer retrouver éventuellement la place de n° 1 mondial, Nadal veut finir la saison sur une note positive avec la finale de la Coupe Davis face à l’Argentine qui débutera dans une semaine.
« Même si je ne joue pas à la perfection, la surface va m’aider. Sur terre battue, j’ai plus de temps, les déplacements sont plus naturels. Ma chance, c’est que ce soit une épreuve par équipes. Si je ne suis pas dans les meilleures conditions, le capitaine peut choisir un autre joueur », a-t-il souligné.
Un discours étonnamment modeste, qui semble montrer que le Majorquin traverse une période trouble.                           (Source : Reuters)
Rafael Nadal n’a pas quitté les Masters de Londres aussi meurtri qu’en 2009, année noire où il n’était pas parvenu à remporter le moindre set en trois matches de poule, mais l’Espagnol n’en demeure pas moins rongé par un doute persistant.Après la leçon administrée par Roger Federer, le deuxième joueur mondial n’a pu redresser la barre jeudi soir face à Jo-Wilfried Tsonga,...

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