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Économie - Grèce

Samaras, pour le plan UE, veut changer « certaines politiques »

Le chef du parti de la droite grecque, Antonis Samaras, a adressé hier une lettre aux créanciers du pays en indiquant qu’il « soutenait les objectifs » du plan européen de sauvetage. « La Nouvelle Démocratie (droite grecque) soutient pleinement les objectifs d’ajustement budgétaire sur l’élimination du déficit public et l’inversion de la dynamique de la dette », écrit M. Samaras, soulignant qu’il croit cependant que « certaines politiques doivent être modifiées pour garantir la réussite du plan ».
La lettre d’une page et demie a été envoyée au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, au chef de file des ministres des Finances la zone euro Jean-Claude Juncker, au nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi et à la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde.
M. Samaras a envoyé cette lettre pour répondre aux exigences des créanciers, qui ont réclamé un engagement par écrit de trois partis grecs – les socialistes, la droite et l’extrême droite – qui participent au nouveau gouvernement d’union nationale du Premier ministre Lucas Papademos, sur le deuxième plan d’aide au pays décidé à Bruxelles fin octobre.
M. Papademos s’est entretenu her soir avec Georges Papandréou, chef des socialistes du Pasok et ancien Premier ministre, avant une réunion avec M. Samaras sur la question de l’engagement par écrit, réclamé par les créanciers.
M. Samaras, qui s’est récemment rallié à l’idée d’un gouvernement d’union nationale avec les socialistes et l’extrême droite pour sauver la Grèce de la faillite, avait jusqu’à présent refusé de s’engager par écrit sur l’accord conclu fin octobre à Bruxelles concernant le deuxième plan de sauvetage du pays, un engagement qu’exigeaient ses créanciers. À la suite d’un appel de M. Barroso lundi, la chancelière allemande Angela Merkel a aussi exhorté hier le Parti conservateur grec à s’engager sur les réformes nécessaires destinées à garantir le versement d’un prêt vital pour Athènes, jugeant son opposition « d’autant plus regrettable » qu’elle émanait de sa propre famille politique.
Dans sa lettre, M. Samaras dit également être en faveur des « outils » déjà utilisés « quoique mal utilisés », tels que la réduction des dépenses publiques, la lutte contre l’évasion fiscale, les réformes structurelles et le programme de privatisations. « Nous croyons que certaines politiques doivent être modifiées afin de garantir la réussite » du plan, poursuit-il, « cela d’autant plus que, selon les dernières prévisions économiques de l’UE, la Grèce sera en 2012 le seul pays européen à traverser sa cinquième année consécutive de récession ! » ajoute-t-il.

           (Source : AFP)
Le chef du parti de la droite grecque, Antonis Samaras, a adressé hier une lettre aux créanciers du pays en indiquant qu’il « soutenait les objectifs » du plan européen de sauvetage. « La Nouvelle Démocratie (droite grecque) soutient pleinement les objectifs d’ajustement budgétaire sur l’élimination du déficit public et l’inversion de la dynamique de la dette »,...

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