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Nos Lecteurs ont la Parole

Histoire de foi

Par Antoine SABBAGH
Depuis quatre siècles, la peur pour l’avenir ne cesse de hanter les esprits. Agrandir ou réduire en superficie le Liban a toujours été l’objectif des grandes puissances qui l’aidaient ou le relâchaient selon leurs politiques. Mais la foi des Libanais en leur pays l’emportait toujours. En 1602, Fakhreddine libéra de la Turquie une grande partie de la Palestine, puis, de 1622 à 1625, toute la Jordanie et la Syrie. Il réussira à créer ainsi le Grand Liban de 330 000 kilomètres carrés, unifiant l’âme et l’esprit des diverses communautés autour d’idéaux nationaux communs, et cela grâce à la collaboration constructive du patriarche Jean Makhlouf, qui permit aux chrétiens de s’étendre au Chouf et au Sud. En 1763, l’évêque Youssef Estephan, plus tard patriarche, baptisa l’émir Qassem, père de Béchir le Grand. Ce dernier naquit ainsi maronite en 1767. Béchir gouvernera un Liban qui ressemble au Liban actuel, mais morcelé en trois parties. Avril 1832 : la première bataille de libération commença d’abord contre les Turcs puis contre les Égyptiens, avec l’émir Khalil, fils de Béchir. Juin 1840 : druzes, chrétiens, chiites et sunnites du Mont-Liban se réuniront et, sur l’autel de Mar Élias, à Antelias, jurèrent par saint Élie d’être fidèles les uns aux autres. Ce pacte ne durera pas longtemps et durant les premières années du patriarcat de Boulos Massaad éclatera en 1860 la guerre civile entre druzes et maronites, d’une part, à cause de la faiblesse du patriarche maronite qui ne pouvait pas réconcilier les maronites du Nord avec ceux du Kesrouan, d’autre part, en raison de l’hostilité turque et du fanatisme religieux régional, mais aussi du sentiment des accusations druzes contre les chrétiens, soupçonnés d’aider l’armée égyptienne contre les habitants du Houran.
Depuis, plusieurs guerres ne cessent de diviser le pays, tantôt tribales, tantôt confessionnelles. Actuellement, nous revivons malheureusement le manque de foi qui divise les chrétiens autour du patriarche ;
on craint de nouvelles guerres de libération et la crainte pour l’avenir grandit à mesure que monte l’intégrisme et que se confirme le retour d’une Turquie puissante.
Il est grand temps donc de renouveler notre acte de foi et de jurer de nouveau de rester solidaires pour sauver ce Liban en danger.
Depuis quatre siècles, la peur pour l’avenir ne cesse de hanter les esprits. Agrandir ou réduire en superficie le Liban a toujours été l’objectif des grandes puissances qui l’aidaient ou le relâchaient selon leurs politiques. Mais la foi des Libanais en leur pays l’emportait toujours. En 1602, Fakhreddine libéra de la Turquie une grande partie de la Palestine, puis, de...

commentaires (1)

Pour la signature de cet article un petit a a volé. Antoine Sabbagha et non Antoine Sabbagh . Merci . Antoine Sabbagha

Sabbagha Antoine

03 h 24, le 22 novembre 2011

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Commentaires (1)

  • Pour la signature de cet article un petit a a volé. Antoine Sabbagha et non Antoine Sabbagh . Merci . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    03 h 24, le 22 novembre 2011

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