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Iran : le Canada se joint aux Occidentaux et renforce ses sanctions bancaires

Le Canada a imposé lundi de nouvelles sanctions contre l'Iran, bloquant "virtuellement" toutes les transactions avec le pays, dont le programme nucléaire inquiète la communauté internationale, a annoncé son ministre des Affaires étrangères John Baird.

"Nous prenons des mesures énergiques pour inclure les dirigeants connus de la Garde révolutionnaire iranienne et bloquer pratiquement toutes les transactions avec l’Iran, y compris celles avec la Banque centrale", a déclaré M. Baird dans un communiqué.

 

Le leader parlementaire du gouvernement conservateur canadien Peter Van Loan avait plus tôt annoncé à la Chambre des Communes l'imposition de ces nouvelles sanctions contre Téhéran.

Celles-ci interdisent les transactions financières avec l'Iran, mais accordent "une exemption permettant aux Irano-canadiens d’envoyer de l’argent à leurs proches dans leur pays", a précisé le ministère des Affaires étrangères qui cible aussi tout commerce lié au secteur pétrolier et à l'armement.

 

Émanation des Nations unies, l'AIEA a remis début novembre à ses membres un rapport dans lequel elle s'inquiète d'une "possible dimension militaire du programme nucléaire iranien".

Vendredi, le conseil des gouverneurs de l'AIEA a voté une résolution exprimant sa préoccupation "profonde et croissante" vis-à-vis de ce programme mais ne fixant aucune date butoir pour que l'Iran apporte une réponse satisfaisante aux zones d'ombre révélées par le rapport.

 

"Nous prenons acte de la résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Franchement, nous aurions souhaité qu'elle aille plus loin", a déclaré à la Chambre des Communes M. Van Loan, d'où ces nouvelles sanctions.

 

A Londres, le gouvernement a annoncé lundi que la Grande-Bretagne imposait une rupture de tous les liens existant entre le secteur financier britannique et les banques d'Iran, y compris la banque centrale du pays. Les États-Unis s'apprêtaient aussi lundi à annoncer de nouvelles mesures pour augmenter la pression sur Téhéran

La France a proposé lundi à ses partenaires, notamment l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, le Japon, et le Royaume-Uni, de geler "dès à présent" les avoirs de la Banque centrale et d'interrompre les achats de pétrole iranien pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme nucléaire militaire.

 

"Les dirigeants actuels de l’Iran font preuve d’un mépris flagrant à l’égard de leurs obligations internationales. Ils occultent les activités nucléaires de leur pays et font obstacle à toutes les tentatives internationales de vérification. Parallèlement, ils continuent à violer les droits de leurs citoyens tout en mettant en danger la sécurité régionale", a affirmé le chef de la diplomatie canadienne.

Le Canada a imposé lundi de nouvelles sanctions contre l'Iran, bloquant "virtuellement" toutes les transactions avec le pays, dont le programme nucléaire inquiète la communauté internationale, a annoncé son ministre des Affaires étrangères John Baird.
"Nous prenons des mesures énergiques pour inclure les dirigeants connus de la Garde révolutionnaire iranienne et bloquer pratiquement...