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Sport - Focus

Le groupe Sulh va courir le marathon pour promouvoir la paix dans la région

Nassim Assefi, médecin iranienne, s’enthousiasme à l’idée de venir courir dans un pays en perpétuel bouleversement.

Le groupe Sulh est composite. Il est formé d’une humanitaire médecin iranienne, d’un consultant américain, d’un technicien afghan, d’une graphiste libanaise, d’une directrice des ressources humaines turque et d’une cadre d’entreprise turque. L’idée est née d’une émulation collective qui a pour objectif le rapprochement des peuples à travers la course et les événements sportifs.
Dans cette région tourmentée, le marathon de Beyrouth est une soupape de liberté qui transgresse les religions et les différences.
Nassim Assefi s’enthousiasme à l’idée de venir courir dans un pays en perpétuel bouleversement, victime de troubles et de conflits. Par ailleurs, elle est persuadée « que plus les citoyens se rassembleront autour d’un projet sportif commun, moins il y aura de conflits dans le monde. Ce n’est pas une vision utopique, loin de là, mais plutôt une conviction fortement ancrée en moi. J’ai participé à la première course à Kaboul après la chute des talibans et j’ai contribué à la constitution d’une équipe d’athlétisme composée de femmes et de jeunes filles afghanes. Les femmes sont robustes et endurantes contrairement aux idées reçues dans cette partie du monde ».
Le groupe se réjouit d’autant plus de la tenue du marathon que c’est un moment de joie intense de courir ensemble pour une cause noble qu’ils défendent ardemment. Toutefois, enceinte de six mois, Nassim sera vigilante et ne se dépassera pas cette fois afin de ne pas prendre de risques. Pour elle, cette course revêt un parfum particulier car avec le printemps arabe, elle sent que toute la région est en pleine renaissance voire une seconde « nahda ».
Nassim est la catalyseur de Sulh et en deux temps trois mouvements, elle a contacté ses acolytes pour se lancer sans se débiner dans cette aventure collective.
« Les femmes ont toujours favorisé un climat de paix, elles insufflent la vie et propulsent les hommes sur la table des discussions. Elles sont diplomates et notre groupe, qui est certes mixte, a toujours, à travers ses implications et ses activités sportives, donné la part belle aux femmes des régions défavorisées ou conflictuelles », affirme t-elle.
Le groupe est disparate et les membres vivent aux quatre coins du monde tout en se réunissant pour des causes justes et humaines. Nassim est une femme de 39 ans, médecin, romancière, travailleuse humanitaire et bientôt mère de son premier enfant. Tamim est un Afghan de 44 ans, entrepreneur, amateur d’art, qui a travaillé à la reconstruction du système de santé afghan. Il a récemment déménagé avec sa femme et sa fille au Liban. John est un Américain de 51 ans, originaire de l’Arkansas et qui est docteur en langue arabe et turque. Il vit à Istanbul et travaille en tant que consultant sur des projets civiques dans lesquels le sport joue un rôle primordial.
Hiba est une graphiste libanaise de 34 ans dont la passion est de créer des timbres. Elle est enseignante à la LAU.
Ilkim est une Turque de 41 ans, docteur en littérature et qui travaille dans les ressources humaines à Istanbul.
Ulkem est une femme de 42 ans et qui travaille en tant que directrice générale de Philips en Turquie.
Le groupe Sulh sera au départ du 42,195 kilomètres du marathon de Beyrouth le dimanche 27 novembre en signe de solidarité avec le peuple libanais, d’une part, et, d’autre part, pour transmettre un message de paix à travers la course.
Le groupe Sulh est composite. Il est formé d’une humanitaire médecin iranienne, d’un consultant américain, d’un technicien afghan, d’une graphiste libanaise, d’une directrice des ressources humaines turque et d’une cadre d’entreprise turque. L’idée est née d’une émulation collective qui a pour objectif le rapprochement des peuples à travers la course et les...

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