Il a reçu à cette fin hier, à tour de rôle, les ambassadeurs d’Égypte, Mohammad Toufic, de Jordanie, Ziad Majalli, et de l’Union européenne, Angelina Eichhorst. Il doit poursuivre aujourd’hui ses entretiens diplomatiques.
Mme Eichhorst et M. Toufic se sont abstenus de toute déclaration à la presse, mais l’ambassadeur de Jordanie a indiqué que son hôte lui a expliqué que la position du Liban par rapport au vote de la Ligue arabe a été traduite par ses propos ainsi que par ceux que le président Michel Sleiman avait tenus la veille, dimanche, à Tripoli. M. Mikati avait justifié le refus du Liban de voter en faveur de sanctions contre Damas par « des considérations historiques et géostragétiques », alors que le chef de l’État s’était prononcé pour la démocratie et l’alternance au pouvoir, mais s’était opposé à l’application de la politique par la violence.
M. Majalli a rappelé que son pays soutient la position de la Ligue arabe, précisant, en réponse à une question, que le roi Abdallah II de Jordanie n’avait pas demandé au président syrien de se désister, mais avait déclaré « qu’il se serait désisté s’il était à sa place ». « Parce que, a-t-il ajouté, c’est l’intérêt du peuple syrien qui nous importe. »
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La diplomatie des bougies éteintes... Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
14 h 55, le 15 novembre 2011