« Les Palestiniens sont confrontés à un dilemme : soit ils peuvent demeurer à Jérusalem mais construire illégalement, parce que les chances d’obtenir un permis de construire sont quasi nulles, soit ils doivent partir », explique l’ICAHD qui milite contre les démolitions d’habitations palestiniennes. « Légalement, cela porte un nom : le “déplacement ethnique” », écrit l’avocat Michaël Sfard, coauteur du rapport d’ICAHD (Israeli Committee Against House Demolitions) intitulé « Pas de maison, pas de patrie ».
Selon ce rapport, le conseil municipal de la ville n’a accordé que 18 permis de construire l’an dernier aux 300 000 Palestiniens de Jérusalem-Est. Interrogée, la mairie israélienne de Jérusalem a rejeté des accusations « mensongères » qui s’appuient sur des « faits tronqués », soulignant qu’elle « investit des sommes sans précédent pour améliorer la qualité de la vie ».
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Monsieur Jacques Beauchard dit la vérité ! Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
12 h 20, le 03 novembre 2011