À son arrivée sur la base américaine de Yongsan, M. Panetta a expliqué devant 300 soldats qu’il venait à Séoul car c’est là que se trouve la « ligne de front ». La Corée du Nord continue de poser une « menace sérieuse » pour la sécurité de la péninsule, explique-t-il dans tribune publiée hier dans le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo. À Tokyo, le chef du Pentagone avait déjà dénoncé le « comportement téméraire et provocateur » du régime de Kim Jong-il. « En travaillant ensemble, nos armées continueront de dissuader toute agression nord-coréenne et à se tenir prêtes à vaincre le Nord s’il portait la guerre contre nous », ajoute-t-il dans sa tribune.
La visite de M. Panetta à Séoul, prévue sur trois jours, intervient au lendemain de pourparlers entre États-Unis et Corée du Nord à Genève, qualifiés de « positifs » et « constructifs » sur le nucléaire par le chef de la délégation américaine Stephen Bosworth. Ces discussions, après une première session à New York en juillet, visent à relancer un processus de négociations de désarmement nucléaire jusqu’ici dans l’impasse. Les négociations à six (les deux Corées, la Chine, le Japon, la Russie et les États-Unis) visent à convaincre Pyongyang d’abandonner son programme nucléaire en échange d’une aide importante.
À Séoul, la Corée du Nord sera aujourd’hui au centre des discussions de Leon Panetta avec son homologue Kim Kwan-jin, le président Lee Myung-bak et le ministre des Affaires étrangères, Kim Sung-hwan.
(Source : AFP)
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