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Lifestyle - Festival international du film de Beyrouth

La révolution égyptienne à l’honneur en clôture

Photo Sami Ayad

Le Festival international du film de Beyrouth, qui a bravé comme chaque année beaucoup de difficultés et de censures, a clôturé hier soir ses activités. Les « Aleph » ont été remis aux gagnants au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au théâtre Caracalla, avant la projection du film Mélancholia de Lars von Trier.
Le film Hawi, de l’Égyptien Ibrahim el-Battout, a remporté les prix « Aleph d’or » du meilleur long-métrage du Moyen-Orient ainsi que du meilleur scénario. Le réalisateur étant absent, le prix a été remis à Mohammad Tawfic, ambassadeur d’Égypte au Liban. Ce film, décrit comme un « avertissement d’explosion », a pris un nouvel élan suite à la révolution égyptienne.
Le réalisateur irako-kurde Hassan Ali Mahmoud a remporté l’« Aleph d’or » du meilleur réalisateur pour The Quarter of Scarecrows. Quant au prix du jury pour le meilleur long-métrage (prix France 24), il a été décerné à Mandoo du réalisateur irako-kurde Saeedi Ibrahim. Cola du réalisateur irakien Yehya al-Allaq a remporté, lui, le prix du meilleur documentaire du Moyen-Orient. Par ailleurs, la cinéaste irano-australienne Nora Niasari s’est vu décerner le prix du meilleur réalisateur dans la section documentaire pour son film Under the Bridge, qui a également remporté le prix spécial du jury dans cette catégorie. A Dog’s Life, de la cinéaste iranienne Hana Makhmalbaf a remporté le prix « Aleph d’or » pour le meilleur court-métrage du Moyen-Orient. Un prix « Société Générale », désigné par le public, a été accordé au film Pina du cinéaste allemand Wim Wenders.
Le jury, présidé par le réalisateur italien Luca Guadagnino, était composé entre autres des réalisatrices Maysoon Pachachi et Karine Albou. Cette dernière s’est abstenue de voter dans les deux catégories long-métrage et documentaire à cause de l’interdiction et de la censure dont ont été victimes ses collègues, les réalisateurs iraniens.

C. K.
Le Festival international du film de Beyrouth, qui a bravé comme chaque année beaucoup de difficultés et de censures, a clôturé hier soir ses activités. Les « Aleph » ont été remis aux gagnants au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au théâtre Caracalla, avant la projection du film Mélancholia de Lars von Trier.Le film Hawi, de l’Égyptien Ibrahim el-Battout, a...
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