L’équipe de France qui affrontera l’Espagne : de gauche à droite, Michael Llodra, Guy Forget, Jo-Wilfried Tsonga. Accroupis : Gilles Simon et Richard Gasquet. Cristina Quicler/AFP
Baptême du feu
pour Simon
Contre toute attente, c’est donc Gilles Simon qui est aligné en simple pour affronter David Ferrer dans le deuxième simple, avant de jouer face à Nadal dimanche (si rien ne change). Sur l’effectif présent, il est, avec Tsonga, le seul Français à avoir battu le Majorquin au cours de sa carrière : c’était à Madrid en 2008 sur dur. Mais l’actuel 11e mondial n’a jamais croisé le n° 2 sur terre battue. À Cordoue, ce sera donc son baptême du feu. Sa tâche sera quasiment synonyme de mission impossible : en simple dans cette compétition, Rafael Nadal affiche un bilan de seize victoires pour une seule défaite. Le Majorquin a subi son unique échec à l’âge de 17 ans lors de sa toute première rencontre disputée en République tchèque face à Jiri Novak lors du premier tour de la campagne 2004.
Tsonga en invité surprise ?
Depuis, Nadal n’a plus perdu un seul simple en Coupe Davis. Seul le Suédois Robin Soderling a réussi l’exploit de le dominer sur terre battue au meilleur des cinq manches, à Roland-Garros en 2009. Cette saison, Novak Djokovic lui a fait mordre la poussière deux fois sur surface ocre en finale des Masters de Rome et Madrid, mais au meilleur des trois manches. En double, le destin tricolore sera confié à la paire Llodra-Tsonga. Une association surprenante mais pas inédite, puisque les deux hommes avaient offert la qualification aux Bleus en Autriche face à Philipp Petzschner et Christopher Kas. Forget a indiqué qu’il n’avait jamais pensé aligner Benneteau en double, puisqu’il a toujours souhaité avoir sous la main trois joueurs de simple en plus de Llodra. Dans cette optique, les choses ne sont pas figées pour dimanche. En fonction du scénario et des états de forme de chacun, Tsonga pourrait dès lors bien s’inviter dimanche et redistribuer les cartes.
(Source : AFP)