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Sport - Football - Super-Coupe d’Espagne

Le Real Madrid et Mourinho ne savent pas perdre

Malgré des progrès dans le jeu, les joueurs du Real Madrid, et plus encore leur entraîneur José Mourinho, ne se sont pas grandis en cédant à leurs nerfs après une nouvelle défaite face à Barcelone, en Super-Coupe d’Espagne (3-2, 2-2 à l’aller).

La poignée de main entre Mourinho et Guardiola était assez cordiale. Mais les deux hommes n’hésitent pas à se critiquer ouvertement lors des conférences de presse, même si la hache de guerre semble actuellement enterrée. Josep Lago/AFP

Comme lors des « clásicos » de la saison dernière, la rencontre, brillante sur le plan sportif, a été ternie par des échauffourées en fin de match, où les Madrilènes ont une nouvelle fois montré combien les défaites face à leur éternel rival sont, plus que les autres, dures à avaler.
C’est ainsi un tacle assassin de Marcelo sur Cesc Fabregas dans le temps additionnel qui a mis le feu aux poudres. Il y avait dans ce geste du défenseur Merengue tout le dépit d’un nouveau revers face au Barça, après l’élimination de la Ligue des champions la saison dernière et la fameuse « manita », le 5-0 infligé en championnat au Camp Nou.
Mais peut-être le joueur brésilien s’est-il aussi maladroitement déchargé, à travers ce geste, de la tension consécutive aux cris de singe qui avaient fusé des tribunes à son égard quelques minutes auparavant.
Toujours est-il que l’agression de Marcelo a créé un tohu-bohu final dans lequel plusieurs membres des deux équipes auront encore confondu le terrain de football avec un ring de boxe.
Bilan des opérations : trois cartons rouges – Marcelo et Özil côté Real, Villa côté Barça – et une agression savamment dissimulée de José Mourinho sur Tito Vilanova, l’un des assistants de Josep Guardiola.
Frondeur comme un petit garçon lorsqu’il perd, le Portugais n’a pas songé à présenter des excuses en conférence de presse, versant au contraire dans l’ironie et le cynisme.

Un doigt dans l’œil
« Pito qui ? », a lancé « Mou », feignant de ne pas connaître le nom de l’adjoint de Guardiola. Puis ajoutant : « Sur ce Pito Vilanova ou comment diable il peut bien s’appeler, je n’ai rien à cacher, les caméras ont tout enregistré. J’ai été éduqué pour jouer en homme et ne pas m’effondrer au premier souffle de vent contraire. »
Mais justement, les caméras sont formelles et plaident contre Mourinho sur les images, on voit clairement l’entraîneur des Blancs planter ses doigts dans l’œil de Tito Vilanova.
Mais le Mourinho show n’était pas encore terminé. « Nous sommes venus ici pour jouer, mais je note qu’à partir de l’entame de la seconde période, il n’y a plus eu de ramasseurs de balle, comme le font les petites équipes lorsqu’elles se sentent en difficulté. Ce n’est pas une critique, c’est ce qui s’est passé », a-t-il lâché.
Il faut dire que le « Special One » n’en est pas à son premier coup d’éclat lors des duels Real-Barça. La saison dernière, il s’était déjà illustré en accusant les Catalans d’avoir gagné en Ligue des champions grâce à un traitement de faveur de la part de l’UEFA.
Sanctionné par l’instance européenne, il avait ensuite vu fin juillet sa suspension ramenée de quatre à trois matches.
De la douteuse démonstration de l’entraîneur madrilène, on ne retiendra qu’un éclair de lucidité. « Si on regarde les six derniers matches contre eux (le Barça), on se rendra compte d’un grand équilibre entre les deux équipes », analysait-il.
Dommage que le Portugais, en cautionnant l’agressivité récurrente de ses joueurs, ne persévère pas davantage dans la recherche de cet équilibre.
           (Source : AFP)
Comme lors des « clásicos » de la saison dernière, la rencontre, brillante sur le plan sportif, a été ternie par des échauffourées en fin de match, où les Madrilènes ont une nouvelle fois montré combien les défaites face à leur éternel rival sont, plus que les autres, dures à avaler.C’est ainsi un tacle assassin de Marcelo sur Cesc Fabregas dans le temps additionnel qui a mis...
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