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À La Une - Oman

Début du procès d'un journaliste et de son rédacteur en chef à Mascate

Reporters sans frontières a réclamé un retrait immédiat des poursuites « sans aucune proportion avec la gravité du délit ».

Le représentant du parquet omanais a requis dimanche la condamnation d'un journaliste, d'un rédacteur en chef et d'un technicien jugés pour diffamation à l’encontre du ministre de la Justice, ainsi que la fermeture de leur journal, selon un correspondant de l'AFP. Le journaliste du quotidien Azzaman, Youssef al-Haj, son directeur et rédacteur en chef, Ibrahim al-Maamari, et un technicien du journal, Haroun Saïd, comparaissent devant un tribunal de première instance suite à une plainte du ministre de la Justice Mohamed Al-Hanai pour un article publié le 14 mai.

Les trois hommes sont accusés d'avoir insulté le ministre de la Justice et son sous-secrétaire d'Etat en les accusant « de fraude, tromperie et tergiversations » dans une affaire administrative. M. Haj est aussi poursuivi pour avoir travaillé sans accréditation et son rédacteur en chef pour l'avoir employé illégalement. Le président du tribunal a fixé la prochaine audience au 28 août pour « permettre aux avocats de la défense d'étudier le dossier » et a ordonné au quotidien Azzaman de « ne pas publier la teneur des audiences ».

Reporters sans frontières (RSF) avait indiqué samedi avoir écrit au sultan Qabous d'Oman pour « lui faire part de sa profonde inquiétude concernant le procès » et pour « l'ampleur des charges qui pèsent sur M. Haj pour un article qui citait des employés du ministère de la Justice dénonçant une corruption grandissante au sein de l'institution et du favoritisme dans les promotions ». Dans un communiqué, l'organisation de défense de la liberté de la presse avait réclamé un retrait immédiat de ces poursuites « sans aucune proportion avec la gravité du délit ».

Fin février, sur fond de « Printemps arabe », des manifestations avaient secoué le sultanat, habituellement calme, pour réclamer de meilleures conditions de vie et dénoncer la « corruption » des responsables, tout en épargnant le sultan Qabous, au pouvoir depuis 40 ans.

 


Le représentant du parquet omanais a requis dimanche la condamnation d'un journaliste, d'un rédacteur en chef et d'un technicien jugés pour diffamation à l’encontre du ministre de la Justice, ainsi que la fermeture de leur journal, selon un correspondant de l'AFP. Le journaliste du quotidien Azzaman, Youssef al-Haj, son directeur et rédacteur en chef, Ibrahim al-Maamari, et un...

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