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Liban - Bien-fonds

Hadeth résiste difficilement aux « visées immobilières » du Hezbollah

Le Hezbollah est accusé par les habitants de Hadeth d’inciter à l’achat de terrains dans la localité pour y étendre son hégémonie. Nous avons tenté d’appeler les responsables du parti pour vérifier l’authenticité des faits. En vain.

Cette affiche était accrochée un peu partout à Hadeth pour encourager les habitants à ne pas vendre leurs propriétés.

Hadeth est l’une des grandes localités du caza de Baabda. De cette ville jusqu’à l’aéroport, tous les bourgs étaient à prédominance chrétienne avant la guerre de 1975, notamment Saqi el-Hadeth, Mreijé, Laïlaki et Bourj Brajneh. Désormais, cette région est la proie d’un « grignotage » systématique de la part d’investisseurs chiites qui après avoir acheté presque la totalité des terrains environnants s’avancent lentement mais sûrement vers le cœur de Hadeth, suscitant des réactions précautionneuses de la part de certains, dont la municipalité qui a lancé une vaste campagne visant à intimider les habitants pour les empêcher de vendre : « Ne vends pas ton terrain, la municipalité ne signera pas. »
Nombreux sont ceux qui ont voulu témoigner dans le cadre de ce reportage. Mais tous ont posé une condition : que leur anonymat soit préservé de peur d’éventuelles représailles.
Selon l’ouvrage d’Assaad Rustom, Le Liban du temps de la Moutassarifiyah, en 1877, Daoud Bacha, l’un des mutassarif, a choisi de s’établir en hiver à Hadeth. C’est donc un village qui revêt une importance de premier ordre sur le plan historique. « Malheureusement, les autorités libanaises ne se sont jamais arrêtées sur ce point. Et aucun bâtiment n’a été classé à ce jour », déplore un des anciens habitants de la ville. « Par ailleurs, insiste-t-il, les investisseurs chiites se “faufilent” partout, tentant de changer l’identité de Hadeth. »
Par ailleurs, dans Hadeth dans l’histoire, écrit récemment par Michel Nassib Abi Ghanem, l’auteur dénonce les changements géographiques qui ont eu lieu de façon pernicieuse dans la région de Saqi el-Hadeth et sa région, c’est-à-dire les bourgs se trouvant dans le prolongement de Hadeth comme Mreijé, Laïlaki, Haret Hreik... « Les terrains sont devenus désormais la propriété de personnes qui n’étaient pas originaires de la région, écrit-il. Les immeubles se sont élevés de façon anarchique, sans respect aucun des critères de construction aussi bien locaux qu’internationaux. Des milliers de familles sont venues y habiter. Arrivées du Liban-Sud et de la Békaa, elles ont créé une sorte de ghetto, ce qui a suscité quelques tiraillements avec les habitants originaires de la région. Ces familles qui avaient des traditions et des coutumes différentes n’ont pas respecté les particularités des habitants de Saqi el-Hadeth et ses environs, ce qui a poussé ces derniers à se déplacer vers des quartiers plus cléments. Actuellement, le nombre des habitants dans cette région dépasse les 100 000 sur un espace pas plus grand que 4 km². Et ce chiffre connaît une croissance continue, ce qui se traduit par des problèmes au niveau écologique, social et économique. »
Un facteur déterminant, qui encourage les gens à vendre, est l’argent mais aussi le fait qu’ils sentent « que la région ne leur appartient plus ». En effet, voyant leur nombre se réduire dans ces localités du fait des déplacements de population, les habitants n’hésitent pas à vendre leur terrain d’autant plus que les offres sont alléchantes. Celles-ci proviennent exclusivement de personnes appartenant à la communauté chiite : « Certains investisseurs pensent qu’ils accomplissent un devoir religieux ou qu’ils servent une cause », assure un habitant de Hadeth. Et selon certains anciens propriétaires terriens, le Hezbollah veille, en encourageant de tels investissements. « Ils vont parfois jusqu’à signer des Fatwa obligeant les investisseurs d’acheter dans ces régions », prétendent-ils. Les achats de terrains ont commencé à partir de 1998 et se poursuivent à une vitesse effrénée. L’ancienne route de Saïda qui séparait Hadeth des bourgs achetés de façon systématique par les chiites est désormais, elle aussi, la cible d’acheteurs et les immenses terrains des zones tampons appelées autrefois zones de démarcation appartiennent désormais à ces nouveaux investisseurs, lesquels n’hésitent pas parfois à utiliser des prête-noms.

Onde de choc
Après avoir acheté la presque-totalité des bourgs qui sont dans la prolongation de Hadeth, les investisseurs chiites ont créé une onde de choc dans la région, en devenant propriétaires d’un immense terrain situé en plein cœur de la localité. Il est d’une superficie de 81 000 m² avec un taux d’exploitation quelque 50 %. Ce qui fait que près de 1 400 habitations peuvent y être construites. Ce terrain a été acheté entre 2007 et 2009 – il est constitué de cinq parcelles achetées au fur et à mesure – à 28 millions de dollars. Actuellement, des investisseurs chrétiens tentent de le racheter à 50 millions de dollars.
Contacté par L’Orient-Le Jour, Farès Abi Nasr, qui est responsable au sein de la Ligue maronite du comité d’urgence des ventes de terrains appartenant aux chrétiens, s’est refusé à tout commentaire, tout en nous assurant que le comité travaille dans les coulisses pour essayer de restituer certaines parcelles.
« Ce n’est pas une question d’investissements, affirme cet homme d’un certain âge, originaire de Hadeth et appartenant au parti Kataëb. Le Hezbollah a mis en place un plan stratégique, consistant à se frayer un couloir allant des bourgs limitrophes de la région de Hadeth jusqu’à Qomatieh. Le terrain acheté se situe sur une colline qui surplombe toute la région. Et une fois construit, il peut contenir des dizaines de milliers d’habitants. » « C’est près de 100 000 personnes qui seront ainsi injectées en plein cœur de Hadeth. Certains investisseurs chrétiens tentent de racheter le terrain pour préserver les équilibres existants. Il n’y a rien de concret à ce jour », dit-il inquiet.
Les propos de Georges Aoun, élu président de la municipalité le 2 mai 2010 sur la liste soutenue par le CPL, sont nettement plus rassurants. « Dès le premier jour, j’ai donné la priorité à cette question de ventes de terrains, dit-il catégorique. La parcelle de 81 000 m² dont vous parlez a été en effet vendue, mais je tente – et je ne suis plus loin du but – de convaincre les propriétaires de la revendre à des investisseurs chrétiens. L’important est de préserver la convivialité dans la région et de ne pas verser dans la provocation. » La municipalité a mené une campagne assurant aux habitants de Hadeth que s’ils vendent leurs terrains, la municipalité ne contresignera pas les titres de propriété. Or, la municipalité ne détient pas ce droit. Comment compte-t-elle procéder ? « En convaincant les gens par la logique : si Hadeth n’appartient plus à ses habitants, cela va créer un déséquilibre sur le plan démographique et autres, et aiguiser les rancunes. Les habitants ont réagi positivement. Ils se sentent rassurés et n’éprouvent plus le besoin de vendre et d’aller s’installer ailleurs. » Rassurés par quoi ? L’histoire ne le dit pas.

Le témoignage d’une grande propriétaire terrienne
À Saqi el-Hadeth, on trouve de grands propriétaires terriens. À ce jour, ils ont résisté aux propositions alléchantes de vente. Pourtant, la superficie de leurs biens est si importante que le Hezbollah n’a pas hésité à y célébrer sa « victoire divine » après la guerre de 2006. Ce terrain agricole avec canaux d’irrigation, maisonnettes pour les fermiers, champs en escalier a été du jour au lendemain labouré, retourné, aplati, rasé sans concertation aucune avec les propriétaires. Armés par la force du courage, ces derniers n’ont pas hésité à intenter un procès au parti chiite, représenté par son secrétaire général Hassan Nasrallah.
« Voilà le dossier qui débarque dans le bureau de Saïd Mirza, raconte l’une des propriétaires. Il croupit dans l’un de ses tiroirs après des menaces que le procureur général a reçues. Notre avocate, une femme entreprenante et courageuse, le retire et le représente à nouveau. » Mais l’avocate tombe malade et entre dans le coma. « Nous n’avons pas réussi à trouver un seul avocat ayant le courage de poursuivre l’affaire », déplore la propriétaire.
« Entre-temps, une famille s’est installée sur les lieux prétendant s’y réfugier pour quelques temps et il n’y avait plus moyen de la déloger. Nous lui avons intenté un procès. Mais à chaque fois que les Forces de sécurité intérieure essayaient d’exécuter le jugement, des motards venaient les intimider. Souvent, les agents de l’ordre et les juges chargés des dossiers relevant de cette région sont de connivence avec les squatters », ajoute-t-elle.
Les magouilles sont également de la partie, d’après notre interlocutrice. « Parfois, les FSI craignant d’avoir à affronter directement le Hezbollah, elles n’osent pas alors agir. En fin de compte, nous avons dû payer des indemnités à l’occupant pour le faire sortir, bien que nous ayons gagné le procès. C’était le prix à payer pour récupérer nos biens », dit-elle navrée.
« Les gens ont peur, poursuit-elle. Ils vendent leurs terrains pour éviter d’avoir des problèmes. Il n’y a pas de menaces directes à proprement parler, mais la région étant devenue à majorité chiite, les habitants d’origine se disent qu’il vaut mieux vendre au lieu d’affronter l’adversité. Ce manque de courage et de détermination fait que les terrains ont changé de propriétaires. D’autre part, les chrétiens sont mercantiles, Ils n’ont pas le sens de la loyauté envers la terre de leurs ancêtres. Les chiites en profitent pour grignoter les parcelles et étendre leur présence physique », assure-t-elle encore.
Hadeth est l’une des grandes localités du caza de Baabda. De cette ville jusqu’à l’aéroport, tous les bourgs étaient à prédominance chrétienne avant la guerre de 1975, notamment Saqi el-Hadeth, Mreijé, Laïlaki et Bourj Brajneh. Désormais, cette région est la proie d’un « grignotage » systématique de la part d’investisseurs chiites qui après avoir acheté presque la...

commentaires (16)

"Le projet sur la prolongation de la loi sur les loyers a été adopté jusqu’au 30 mars 2012" ET VOUS VOUS ETONNEZ POURQUOI LES GENS VENDENT LEURS BIENS? IL Y A ENCORE DES MAISONS LOUER A 20$ PAR MOIS... MALHEUREUSEMENT, AUCUN ARTICLE, AUCUNE REFLEXION, AUCUN DEBAT SUR CE SUJET... Nohad HANNA

Nohad HANNA

15 h 08, le 11 août 2011

Tous les commentaires

Commentaires (16)

  • "Le projet sur la prolongation de la loi sur les loyers a été adopté jusqu’au 30 mars 2012" ET VOUS VOUS ETONNEZ POURQUOI LES GENS VENDENT LEURS BIENS? IL Y A ENCORE DES MAISONS LOUER A 20$ PAR MOIS... MALHEUREUSEMENT, AUCUN ARTICLE, AUCUNE REFLEXION, AUCUN DEBAT SUR CE SUJET... Nohad HANNA

    Nohad HANNA

    15 h 08, le 11 août 2011

  • - Salut Marie Joe. Je n'ai point noter de réactions positives, excepté la tienne, à mon commentaire. De là, si je comprends que cette proposition, la seule logique à mon avis, n'intéresse pas les deux parties, alors je tremble pour l'avenir de ce pays, qui sera livré aux iniquités. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    12 h 24, le 11 août 2011

  • - Madame Nazem, avant que chacun puisse acheter où bon lui semble, il serait mieux que chacun puisse circuler où bon lui semble. Regardez avec les deux yeux, et non avec un. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    11 h 33, le 11 août 2011

  • Par contre Elle, n'est pas, mais pas le moins du monde "Aassabiyya" ! Bien sûr ! !

    KAMAR Halim

    10 h 55, le 11 août 2011

  • Bonjour Tasso tout à fait d'accord avec ton commentaire mais malheureusement c'est un MEGA MEGA rêve qui , si il était réalisable , résoudrait tous nos différents et nous éviterait toutes les guerres fratricides à venir. C'est la solution rêvée pour un LIBAN libre, démocratique et souverain. Rêvons Tasso rêvons. Marie Jo Malha.

    Marie Jose Malha

    10 h 04, le 11 août 2011

  • Le Liban appartient a tous les libanais et chacun peut acheter ou bon lui semble...ce que je viens de lire est tout simplement du Business...il y a un vendeur et un acheteur...et je ne vois pas ou est le problème...celui qui veut vendre, vend! Et ce lui qui veut acheter, achète! Alors svp arrêter de dire les chiites ou les chrétiens...la terre est pour tous... Mais d’après l’article, on voit la montée de la communauté Chiite...Ils deviennent de plus en plus riche …ils sont tous simplement très intelligents !…c’est sure qu’ils doivent faires des jaloux !!!

    Leila Nazem

    08 h 53, le 11 août 2011

  • Israël va construire 1 400 habitations a Jérusalem est et Hezbollah sur une superficie de 81 000 m² avec un taux d’exploitation quelque 50 % près de 1 400 habitations peuvent y être construites. Quelle coïncidence.... Deux faces d'un même projet pour une politique identique, l’implantation. Le premier soutenu par les américains Le second soutenu par l'Iran

    safi al sawan

    05 h 51, le 11 août 2011

  • Je considére que les HEZB sont des parfaits Libanais,a mon sens ils parfaitement le droit d'acquerir des biens immobiliers partout où ils rencontrent des vendeurs!!C'est aussi simple que célà.N'y voyez pas toujours des manoeuvres politiques.

    Azoulay Elie

    05 h 39, le 11 août 2011

  • Hadeth n'est que l'expansion de la banlieue sud, ne pouvant plus contenir le nombre croissant de ses habitants, et je pense que c'est un phénomène naturel qui se produit partout sans qu'on en fasse toute une histoire. Ces promoteurs sont avant tout des libanais et personne ne peut les empêcher d'acheter sur tout le territoire libanais. Dans cet article on laisse entendre qu'il y a une invasion qui se prépare. Ce sont encore une fois des libanais et ils ont le droit de s'installer où ils le désirent. Maintenant si cette situation ne plait pas à certains, qu'ils demandent le vote d'une loi qui limitera le nombre de naissance par confession, surtout pour une confession.

    M. Tarek

    05 h 26, le 11 août 2011

  • Le diable est tentant . Chrétiens pour une fois ouvraient grand les yeux pour votre avenir . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    04 h 59, le 11 août 2011

  • Depuis le temps que l'ont crie au loup! Le malheur est qu'il n'est pas étranger. Si le Hezbollah était sincère il ne se serais pas "sioniser" aux dire de M. Makhoul, si je me rappelle bien. Toute partie au Liban qui pratique cette politique d’expansion agressive envers et contre les autres communautés conduit sans appel a un nouveau 1975, cette fois ci, autrement plus dangereux, car il sera irréversible et terriblement sanglant. A toute réaction il y a contre réaction et en Orient elle finit par une guerre lorsqu'elle devient synonyme de survie! Le Hezbollah, par sa politique soumise totalement au desiderata de puissance étrangères finira aussi par nous conduire a ce que tous ont cherche a éviter, mais jusqu’à quand?

    Petrossou

    03 h 38, le 11 août 2011

  • Pourquoi la surprise ? les chretiens sont deja une minorite au Liban (

    Rami Saad

    02 h 37, le 11 août 2011

  • Les chrétiens ne font que se plaindre de l'invasion immobilière chiite encouragée par le Hezbollah. Ils n'ont qu’à ne pas vendre et ne pas être alléchés par les offres "qui font venir l'eau a la bouche". Aveuglés par l'argent, ils oublient que le terrain est aussi une richesse plus importante car elle produit à longueur d'année si on la cultive. Non seulement ils vendent leurs terrains, mais ils envoient leurs enfants se spécialiser à l'étranger dans des disciplines qui n'ont pas de débouchés au Liban (ou qui ne rapportent pas assez pour rentabiliser le coût de la spécialisation, alors ces enfants restent à l'étranger ou ils sont recrutés à des salaires bien plus juteux) au lieu de les spécialiser en agronomie ou en agriculture et profiter de leurs acquis technologiques modernes pour cultiver leurs terrains et s’enrichir. C'est ainsi qu'on sauve son bien, qu'on protège sa propriété contre les squatters et qu'on garde les ressources humaines libanaises au service du pays. Mais les chrétiens ne savent que pleurer quand c’est trop tard!

    Bardawil Michel

    02 h 37, le 11 août 2011

  • Danièle Aramouni doit etre tombée dans une phase très proche du syndrome Boutros Harbien ,elle voit des ennemis partout et surtout elle arrive à les reconnaitre !! ce sont ces gens différents qu'on appelle les Chiites , si si ! ils viennent de la bas ! et en plus ils perturbent la sacralisation des terres ,oui car dorénavant devant chaque maison ou terrain on mettra soit une immense croix ( aussi grande qu'à Rome) soit un minaret très haut (aussi haut qu'à la Mecque) ,et obligation de porter une couleur de vetements pour reconnaitre l'origine du quidam et gare à ceux qui ne le font pas !! excusez moi mais j'ai l'impression de rever là ! pincez moi ! nous parlons d'un pays pas de religions ! que Mme Aramouni apporte les preuves de ce qu'elle ecrit ! ou alors qu'elle change de metier ,car trop c'est trop !!car là le liban a battu à plate couture Marseille J'espère que l'olj publiera ce commentaire car il a depuis un moment un comportement de censure systématique à mon égard et qu'il tolère chez bien d'autres. Selim Chams

    chams selim

    02 h 31, le 11 août 2011

  • - J'excècre le confessionnalisme, mais, au point où en sont les choses, le pays se débat dans l'inconnu. Ce sont uniquement ses fils qui en sont responsables. Le confessionnalisme, mû par la peur du futur, est ancré dans les esprits et culmine. La réalité démographique change. Autant on entend parler d'unité nationale, autant la rupture s'agrandit. Seul, un nouveau pacte national basé sur la décentralisation planifiée (de fait, elle existe déjà, ne nous cachons pas derrière notre doigt) sauverait le pays. La création de cantons à la Suisse, auquels on peut donner les noms de fédération, confédération ou toute autre appellation, est la seule solution qui, gardant le pays uni, donnerait une garantie à toutes les communautés qui se sentiraient en sécurité. La communauté chrétienne, qui saigne, est la première. Et, ne me chantez pas que c'est la partition. Est-ce qu'en Suisse on passe avec un laissez-passer ou un passe-port d'un canton à l'autre ? Bien sûr que non. C'est toujours la Suisse, le même pays. Ceux qui ne veulent pas d'une telle solution, sont ceux qui ont des visées, pour le moins qu'on puisse dire, douteuses. Le dialogue, la franchise, la bonne foi, et la décentralisation sauveraient le pays et le garderaient uni. C'est une idée. Il y en a d'autres, certes. Mais, elles demanderaient la bonne foi et des garanties d'avenir, qu'aucune partie ne peut donner à l'autre. Je prône l'unité, par la décentralisation. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    01 h 33, le 11 août 2011

  • Assez dit: "D’autre part, les chrétiens sont mercantiles, Ils n’ont pas le sens de la loyauté envers la terre de leurs ancêtres." Cela me rappelle le processus utilise en Palestine apres la Seconde Guerre Mondiale. J'ai vecu le vente de terrains dans la region en 1998-1999 lorsque le pere d'un ami a du vendre sa terre. Cet article n'est pas politique mais realiste considerant ce qui se passe. Un boom demographique Chiite accapare par des visions expansionistes du Hezb tournant a une situation bouillonnante.

    Paul Pierce

    00 h 27, le 11 août 2011

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