Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Nouveau

Quand la bière devient une attitude

C’est toujours dans un hymne à un nouveau Liban, plus ouvert et plus libre, et sans aucun support publicitaire, que les producteurs de 961 Beer ont créé et lancé Lebanese Brew. Place aux jeunes blondes qui décoiffent un marché encore trop sage !

Mazen Hajjar, un fou de bière. Photo Joe Kesrouani

La bière pour Mazen Hajjar est une passion à partager, un plaisir à déguster et composer, et surtout une culture à réhabiliter. Depuis 2006, date de la «naissance» de 961 Beer, il jouait déjà, dans la cour des grands, un professeur Tournesol heureux d’inventer de nouveaux arômes. Ravi d’oser des saveurs insolites et de proposer des concepts sous le signe du changement. Le succès de son label – il y croyait mais n’y croyait pas si vite – s’est fait à travers une image de marque solide, une identité visuelle forte, un produit séduisant et une stratégie audacieuse. Sans aucune publicité...
On aime ou on n’aime pas les nouvelles saveurs de cette bière qui se décline en plusieurs «parfums». Pour son créateur, l’important est «de proposer un choix et d’offrir aux gens la liberté de choisir». Lorsque 961 est apparue sur le marché sans s’annoncer, la bouteille brune a réussi à imposer une présence et une différence. 4 ans plus tard, la philosophie est restée la même, les horizons plus larges, la marque s’exporte vers 16 pays. La gamme s’est diversifiée en Lager, Red Ale, Porter, et bientôt Witbier, Tripel et Indian Pale Ale.
Pour saisir la différence entre elles, il suffit d’entendre Mazen Hajjar les décrire, comme on le ferait pour un grand cru, dans une lente initiation: «Lychee et fruits de la passion au nez, caramel dans la bouche, pour l’un. Un peu d’amertume pour l’autre... À boire avec les poissons ou dans un gobelet, comme le cognac.» Chacune de ses créations est décrite dans ses détails et Mazen est heureux.
Après avoir ouvert un lieu éponyme, les acolytes de la marque, qui voulaient en faire un lieu de dégustation, ont décidé de le fermer pour mieux se concentrer sur la production. En mars 2010, ils déménagent dans une plus grande usine, capable d’assurer la quantité demandée.
Et se lancent un nouveau défi: Une bière qui «ne veut pas plaire à tout le monde mais à chacun».

Nouvelle aventure
Il y a quelques mois, une nouvelle bouteille a fait une apparition à la fois discrète et remarquée: elle s’appelle Lebanese Brew, LB pour les intimes, le code Internet du Liban. Elle est jeune, blonde, légère et disponible. Il suffit de se connecter sur Facebook pour la découvrir, intervenir, l’apprécier, ou pas, faire sa commande et même exiger qu’elle soit vendue près de chez soi. «Je voulais produire une bonne Pilsner, à consommer tous les jours, moins pointue que la 961 et qui s’adresse à des personnes plus jeunes.» Surnommée «The Brave New Beer», elle s’est fait remarquer par le biais d’Internet, l’outil sacré de communication d’une jeunesse pressée. Un charmant documentaire, un manifesto vidéo «et un immense mur de 40 m x 5, sur lequel on peut lire le slogan “Courage Is Contagious”, en route vers Jounieh par la “bahrié”, sont devenus cultes. Cette communication soignée est en fait la cerise sur le produit.» Il ne s’agit pas seulement de vendre, précise Hajjar, mais d’éduquer les gens, de les habituer à une attitude et une certaine exigence. Pour moi, froid ou mousseux ne sont pas des qualités suffisantes pour définir une bonne bière. Je voudrais proposer des ingrédients libanais, de nouveaux mélanges. Je voudrais que les gens apprennent à accompagner leur repas d’une bière, je voudrais surtout faire un travail qui dure. Je ne suis pas pressé...»
En attendant, la production annuelle totale est passée de 200000 bouteilles à 5 millions. «Nous sommes l’autre bière libanaise, disent les concepteurs de la LB. Nous sommes différents, mais il en est ainsi de chacun d’entre nous. Vive la diversité.»
Pourvu qu’elle soit bonne...
La bière pour Mazen Hajjar est une passion à partager, un plaisir à déguster et composer, et surtout une culture à réhabiliter. Depuis 2006, date de la «naissance» de 961 Beer, il jouait déjà, dans la cour des grands, un professeur Tournesol heureux d’inventer de nouveaux arômes. Ravi d’oser des saveurs insolites et de proposer des concepts sous le signe du changement....

commentaires (4)

Mille excuses, chères Luisa et Anne Marie, ainsi qu'à toutes les lectrices de L'Orient-Le Jour, si, dans la plaisanteire sur la bière et les hommes, que j'ai rapportée, il peut y avoir un brin d'interprétation de misogynie ou, à Dieu ne plaise, un atome de manque de respect à l'égard des femmes. Soyez sûres qu'il s'agit d'une de ces plaisanteries innocentes qui ne sont que preuves d'amour envers les femmes, ces êtres que l'on aime trop. Soyez sûres aussi -je l'ai déjà dit dans ce forum- que je suis un ardent et sincère partisan de la participation de la femme au pouvoir. Je suis profondément convaincu que moins on a de barbes qui nous gouvernent, moins on aura de l'arrogance et des dérives.

Halim Abouchakra

13 h 39, le 08 août 2011

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Mille excuses, chères Luisa et Anne Marie, ainsi qu'à toutes les lectrices de L'Orient-Le Jour, si, dans la plaisanteire sur la bière et les hommes, que j'ai rapportée, il peut y avoir un brin d'interprétation de misogynie ou, à Dieu ne plaise, un atome de manque de respect à l'égard des femmes. Soyez sûres qu'il s'agit d'une de ces plaisanteries innocentes qui ne sont que preuves d'amour envers les femmes, ces êtres que l'on aime trop. Soyez sûres aussi -je l'ai déjà dit dans ce forum- que je suis un ardent et sincère partisan de la participation de la femme au pouvoir. Je suis profondément convaincu que moins on a de barbes qui nous gouvernent, moins on aura de l'arrogance et des dérives.

    Halim Abouchakra

    13 h 39, le 08 août 2011

  • cher halim, je vois que la mysoginie , a encore de bonnes racines. grâce à vos hormones mâles ,,,, Je vais cité la phrase d'un philosophe """homme""" : " c'est très dure d'être une femme dans ce monde , car cela consiste pour la plupart du temps à avoir affaire aux ""hommes"". Donc , je suis dîplomée, je sais conduire(50%de bonus), et quand je sors des toilettes , elles sont propres et je me laves les mains,,,merçi,,,,,,, quand aux hormones soi-disant""" féminines""" de la bière, testées sur des hommes prouvent seulement,la résistance des hommes à l'amour, à la générosité,à l'humilité . Aussi je constate que ce monde dirigé par """des hommes""",,,va très bien grâce à cette propension, que vous avez de vous supérieus en tout, ce qui est la facilité,,,,,à bon entendeur salut

    luisa dou

    08 h 06, le 08 août 2011

  • Et je rajouterai aussi, cher monsieur Abouchakra, un autre effet testé :régulation du cycle menstruel avec apparition immédiate, après absorption de ce brevage, de ce que l' on appelle communément " les règles".Alors, attention les hommes cela s' appliquera également à vous ;).

    Anne-Marie YETERIAN

    05 h 29, le 08 août 2011

  • Pour la bonne humeur de tous, surtout dames et demoiselles, au cours de la semaine, malgré tout ce qui se passe chez nous et autour de nous. Pour le cas, bien sûr, où nos modérateurs jugeront bon de publier ce petit commentaire. Comme aussi pour le grand succès de la bière libanaise LB de M Mazen Hajjar. Par coincidence je reçois un mail d'un ami du Canada, disant ceci (traduction résumée) : Une recherche "sérieuse" a montré que la bière est riche en hormones féminines. Un test a été fait avec 100 hommes qui ont bu chacun 8 grands verres de bière en une heure. Résultat surprenant chez 100% des testés : Abondance d'arguments sur rien; refus de s'excuser même avec évidence d'erreur; gain de poids; bavardage excessif sur des choses dépourvues de sens; émotion à tort et à travers; presque impossibilité de conduire; nécessité d'uriner assis. Cheers !

    Halim Abouchakra

    02 h 42, le 08 août 2011

Retour en haut