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À La Une - Paddock

Point d’inflexion du championnat ?

Kai Pfaffenbach/Reuters

L’écurie autrichienne faisait triste mine en quittant les paddocks du Nürburgring dimanche dernier.
Et pourtant avec 216 et 139 points, Sebastian Vettel (6 victoires en 10 GP) et Mark Webber dominent toujours le plateau. Idem pour Red Bull qui tient bon la barre avec 112 points d’avance sur McLaren et 163 points sur Ferrari. Dans le monde du sport auto, ces écarts représentent de véritables tranchées...
Mais la raison à cette moue était plutôt à dénicher autre part.
Depuis Silverstone, Red Bull n’est plus aussi dominatrice et semble en effet sur une courbe ascendante.
La montée graduelle en puissance de McLaren et Ferrari (qui a retrouvé des couleurs depuis le départ d’Aldo Costa) en deux GP a permis quelque peu de rétablir l’équilibre entre les écuries de tête... et de semer un profond malaise dans le motor-home du leader du championnat.
Adrian Newey est conscient de cette baisse de régime et du manque de véritable nouveauté sur la RB7. D’ailleurs, Vettel, qui n’avait pas d’obligation protocolaire à honorer sur le podium ce dimanche, en a profité pour faire passer le message : « J’ai l’impression que McLaren et Ferrari sont de plus en plus rapides. Nous devons travailler encore plus dur sur la voiture pour essayer de nous améliorer et remonter sur le podium, voire sur la plus haute marche. »
Même son de cloche avec Webber : « Je le redis : nous devons nous améliorer. »
Si Ferrari et McLaren (ou plutôt Alonso et Hamilton) croient de nouveau au titre des pilotes et comptent redoubler d’effort pour la reste de la saison, on a ressenti pour la première fois de la saison que Vettel se sentait vraiment menacé.
S’il s’était préparé mentalement à ne pas remporter ce GP d’Allemagne (il n’affectionne pas particulièrement les circuits à grandes courbes), le champion en titre ne pouvait pas supposer que ses concurrents directs rompraient aussi sèchement sa dictature, qui plus est sur ses propres terres :
– 4e place en qualification, soit son plus mauvais résultat depuis Monza 2010. Il restait sur 14 qualifications consécutives en première ligne.
– Aucun tour en tête alors qu’il a mené au moins un tour de chaque GP depuis Singapour 2010
– Pas de podium (il était sur une série de 11 podiums consécutifs)
– Et pour la première fois de l’année, Webber termine devant lui en course.
Cette situation inédite et ce passage à vide à domicile peuvent être mis sur le compte d’une méforme passagère. Quoi de plus normal finalement que de voir le champion flancher ne serait-ce qu’une fois en 10 courses ?
Mais après ce week-end désastreux, faudrait-il pour autant s’attendre à un réveil et un retour aux affaires de Vettel au Hungaroring, dimanche prochain ?
S’il est obligé de réagir sur le tourniquet hongrois, Vettel n’aura pas la tâche facile puisque Ferrari et McLaren abordent logiquement l’épreuve avec optimisme et un léger avantage psychologique : les deux écuries n’ont plus rien à perdre et tentent le tout pour le tout sur chaque mètre de bitume.
De plus, les deux outsiders tablent non seulement sur quelques éléments aérodynamiques pour leurs monoplaces, mais également sur un nouveau faux pas de Red Bull.
Juste de quoi entretenir le suspense dans le championnat et faire surtout basculer la seconde moitié de la saison à leur avantage.

Les horaires du GP
Samedi :
12h00/13h00 : 3e séance d’essais libres
15h00 : qualifications.

Dimanche :
15h00 : Grand Prix de Hongrie.

guysalme@lorientlejour.com
L’écurie autrichienne faisait triste mine en quittant les paddocks du Nürburgring dimanche dernier. Et pourtant avec 216 et 139 points, Sebastian Vettel (6 victoires en 10 GP) et Mark Webber dominent toujours le plateau. Idem pour Red Bull qui tient bon la barre avec 112 points d’avance sur McLaren et 163 points sur Ferrari. Dans le monde du sport auto, ces écarts représentent de...
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