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Diaspora

Carnet des Libanais dans le monde

Séjour culturel et linguistique, et grandes fêtes libano-mexicaines du 15 juillet au 3 août au Liban

Vingt-quatre Mexicains, pour la plupart d’origine libanaise, d’une moyenne d’âge de 23 ans, participent au premier séjour culturel et linguistique (40 heures de cours en deux semaines) proposé par les associations Jomali et RJLiban. Ce voyage intervient à temps alors que l’on note une baisse de l’activité touristique dans les villages libanais, malgré les efforts déployés par les municipalités qui enchaînent festival après festival. Il sera renouvelé l’année prochaine, du 13 juillet au 1er août 2012, avec des participants de tous les continents. Après avoir participé à la messe en espagnol célébrée hier à Annaya par le père Yaacoub Badaoui de Mexico pour la fête de saint Charbel, ils seront aujourd’hui les invités de l’ambassadeur du Mexique Jorge Alvarez à Byblos puis de l’homme d’affaires libano-mexicain Béchara Béchara, à Kfardébiane, et prendront part au grand dîner de gala donné par Eid Chedraoui, président de l’Union libanaise culturelle mondiale. Une grande fête ouverte au public aura lieu le vendredi 22 juillet à Tyr, date à laquelle les jeunes réitéreront leur foi dans le pays de leurs ancêtres. Le second week-end aura lieu à Ehden où ils assisteront à un concert de Ragheb Alamé, précédant la visite des villages d’origine. Renseignements: tél.: 03-345528,
www.rjliban.com

« Moysun », un nouveau livre de Michel Saad de La Réunion

Né dans la montagne du Liban, diplômé en sciences et en lettres de l’Université libanaise, Michel Saad s’installe à l’île de La Réunion où il enseigne les mathématiques et l’électrotechnique. Finaliste dans plusieurs prix littéraires, il mêle théâtre et poésie avec virtuosité dans ses opéras et publie plusieurs romans humanistes à l’intention de la jeunesse de Madagascar, de La Réunion et du Proche-Orient. Moysun est une nouvelle dédiée à ses filles musiciennes et à sa femme d’origine chinoise.
«Je suis née en Chine, dans un petit village niché sur les hauteurs du Yunnan, là où les terrasses ressemblent à du papier à musique froissé et défroissé. Là où, l’hiver, les gammes du ciel déboulent sur la terre en rondes ou en blanches, tantôt aiguës et tantôt graves. L’été, les épis de riz, à la tête courbée, sont autant de notes qui dansent au rythme du zéphyr. Et les cascades se déversent les unes sur les autres, mêlant leurs berceuses aux voiles arc-en-ciel...» Moysun est chinoise. Elle a douze ans. Elle a la voix mélodieuse, la poésie dans l’âme et la musique au bout des doigts... Cette nouvelle, tendre et poétique, illustre son parcours d’initiation aux charmes de la musique sur les terres sauvages de l’île d’émeraude.

Concerts d’Ameylia Saad au Liban

«Trois rendez-vous avec la musique, mais toujours un public attentif et attendri qui m’a fait chaud au cœur. Comment ne pas me réjouir de répondre à des questions concernant ma voix, ma harpe et mes compositions, sans oublier mes origines?» La musicienne Ameylia Saad, fille de Michel Saad, s’est exprimée en ces mots à la fin d’une série de concerts donnés fin mai au Liban, avant de remercier le CCF, Domaine Wardy, l’USEK, pour l’organisation, et Mme Alice Eddé, amoureuse de la harpe qui a prêté son propre instrument. Ameylia a eu un grand succès auprès des personnes qui ont eu l’opportunité de la voir et d’écouter ses propres compositions à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), au Centre culturel français de Baalbeck et au Domaine Wardy, en collaboration avec le CCF.
Le père Youssef Tannous, musicien, compositeur et doyen de la faculté de musique-USEK, a ainsi déclaré à propos d’Ameylia Saad Wu: «Cette harpiste, compositrice et soprano, se distingue par son interprétation académique et artistique reflétant une formation multiculturelle et un esprit universel. Elle crée par sa voix et sa harpe celtique une musique lyrique et évocatrice touchant les musiques néoclassique, new-age et world. Je la remercie tout en lui affirmant, ainsi qu’aux Libanais de la diaspora ou les personnes d’origine libanaise, que nous sommes fiers d’eux et nous sommes toujours prêts à les accueillir parmi nous.»

Nouvelle édition de « Feuille de cèdre » en Uruguay

Dans l’édition du mois de juillet de Hoja de cedro publiée par la branche uruguayenne de Tranqueras, Rivera, de l’ULCM, l’édorialiste José María Almada Sad aborde le thème de la mondialisation avec un retour nostalgique sur les liens de la culture occidentale avec la culture libanaise. La recette du mois est un grand classique: le riz style libanais avec un mélange d’oignons, d’ail, de curry, d’huile d’olive, de persil et de piment. Quelques citations de penseurs internationaux s’ajoutent à celles des penseurs libanais.
Juan José Reyes est interviewé en tant que président de l’association des fils de Dar Bechtar, rappelant les principes de base sur lesquels ils s’appuient, «l’unité, la solidarité, la force, la foi et l’honnêteté dans la procédure». Il met en évidence le rôle des six pionniers Temer Apud, Esteban Endere, Fahed Cesin, Antonio Apud, José Jorge Seluja et Fued Bugosen, auxquels se sont ajoutés Elias Alem et Moisés Zogbe pour former le premier comité directeur. Juan José Reyes souligne par ailleurs la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec toutes les institutions œuvrant pour le Liban.
Séjour culturel et linguistique, et grandes fêtes libano-mexicaines du 15 juillet au 3 août au Liban Vingt-quatre Mexicains, pour la plupart d’origine libanaise, d’une moyenne d’âge de 23 ans, participent au premier séjour culturel et linguistique (40 heures de cours en deux semaines) proposé par les associations Jomali et RJLiban. Ce voyage intervient à temps alors que l’on note...