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Sport - Football - Copa America

Argentine-Uruguay, le classico des vieux frères

Plus de cent ans que ça dure ! C’est l’histoire de deux pays frères, l’Argentine et l’Uruguay, qui continuent à se chamailler autour d’un ballon et se rencontreront sur le pré de Santa Fe, ce soir (dimanche à 1 h 15 du matin, heure de Beyrouth), en quart de finale de la Copa America, pour savoir qui est le plus fort.

Il y aura un choc passionnant en quarts de finale. Victorieuse dans la douleur d’un Mexique trop tendre, l’Uruguay retrouvera l’Argentine au prochain tour de cette compétition sud-américaine. Maxi Failla/AFP Henry Romero/Reuters

« Il s’agit d’un match entre deux sélections qui ont 14 titres de Copa America chacune et qui génère beaucoup d’intérêt dans le monde entier », a prévenu jeudi soir l’attaquant uruguayen Sebastian Abreu, dit « el Loco », le fou. Pas si fou.
Car c’est bien le classique des classiques : Celeste et Albiceleste se sont déjà mesurées officiellement 177 fois, selon la FIFA. Un record entre nations pour ce « clasico du Rio de la Plata », du nom de l’estuaire qui sépare les deux républiques voisines. Pour l’instant, l’Argentine a le dessus, 83 victoires à 54.
La dernière fut houleuse. En octobre 2009, un billet pour le Mondial sud-africain en jeu, les deux équipes s’écharpent comme des garnements, récoltant dix avertissements et deux expulsions.
À l’issue de ce 1-0 tendu qualifiant sa Seleccion, Diego Maradona plastronne (le célèbre « Qu’ils me la sucent ! » lancé à la presse) et l’Uruguay doit redoubler en barrages. « El Diez » prend une petite revanche sur les Charruas qui l’avaient sorti en demi-finale (1-0) de la Copa America 1987 organisée en Argentine, avant de la remporter.
Oui, mais qui a commencé ? Le 20 juillet 1902, après avoir déjeuné ensemble, les deux sélections s’affrontent pour la première fois, sur un terrain incliné de Montevideo, devant 8 000 spectateurs. Charles Dickinson marque le premier but de ce premier match international hors des îles britanniques, et l’Argentine s’impose 6-0.

« Seul compte le présent »
Elle avait déjà gagné l’année précédente un tel derby (3-2), mais c’était contre le club uruguayen d’Albion (renforcé par deux joueurs du Club Nacional), qui avait organisé la rencontre.
D’accord, mais qui a commencé « pour de vrai » ? Les premiers titres sont pour l’Uruguay : deux sacres olympiques en 1924 et 1928, ce dernier face à... l’Argentine (1-1 a.p., 2-1 en match d’appui). Et rebelote pour la première finale de Coupe du monde en 1930, remportée par la Celeste chez elle face à l’Albiceleste (4-2), avant un second titre mondial en 1950.
« L’histoire pour nous est très importante, parce que nous avons un engagement avec elle », a souligné jeudi soir le sélectionneur de l’Uruguay, Oscar Tabarez. L’Argentine refait son retard avec deux titres mondiaux (1978, 1986) et deux médailles d’or olympiques (2004, 2008).
Dans la Copa America, c’est match nul : record partagé de 14 titres continentaux. Le mano à mano dans ce tournoi maison ? Kif-kif : 13 victoires chacun, et trois nuls.
Leur histoire commune retient aussi des moments de fraternisation. En 2001, les deux sélections se séparent sur un nul 1-1 dans les éliminatoires au Mondial. L’Argentine était déjà qualifiée ; l’Uruguay avait besoin d’un point, et ses supporteurs applaudissent leurs frères « rioplatenses ».
Mais frères ou pas, comme l’a dit Messi, « une fois que l’équipe entre sur le terrain, l’histoire reste en dehors et seul compte le présent ». Et l’histoire continue.
          (Source : AFP)
« Il s’agit d’un match entre deux sélections qui ont 14 titres de Copa America chacune et qui génère beaucoup d’intérêt dans le monde entier », a prévenu jeudi soir l’attaquant uruguayen Sebastian Abreu, dit « el Loco », le fou. Pas si fou.Car c’est bien le classique des classiques : Celeste et Albiceleste se sont déjà mesurées officiellement 177 fois, selon la FIFA....
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