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Culture - Festival

Placido Domingo en ouverture du Festival de Zouk Mikaël

Pour sa troisième visite au Liban (il s’était déjà produit en 1999 à Beiteddine et à Baalbeck en 2004), Placido Domingo sera demain à Zouk à 20 heures. Une soirée, à guichets fermés, qui s’annonce unique.

Soixante-dix berges et toute sa voix (décibels et volts compris), Placido Domingo est l’un des derniers monstres sacrés de l’opéra. Remarquez que dans les lettres de son nom, presque toutes les notes sont comprises (le do, le mi, le si et le la).
Né à Madrid d’un couple de chanteurs de zarzuela, Placido Domingo grandit à Mexico. Après des études de piano au conservatoire, il se dirige vers le chant et est admis comme ténor à l’Opéra national de Mexico. C’est en 1965 que Domingo est révélé au New York City Opera dans Madame Butterfly de Giacomo Puccini. Il enchaîne avec Don Rodrigo de Ginastera l’année suivante et fait ses débuts au Metropolitan en 1968.
Vingt et une ouvertures de saison du Metropolitan ! C’est un record pour Placido Domingo qui dépasse son illustre aîné Enrico Caruso. Et c’est la consécration.
Il est alors partout. Il commence à diriger la Traviata à New York en 1973, enregistre en 1981 un album avec John Denver (Perhaps Love) et, en 1987, accompagne Julie Andrews dans The Sound of Christmas, à Salzbourg (Autriche). Il multiplie également les concerts de charité.
En 1990, les trois ténors, Domingo, Carreras et Pavarotti, se lancent dans une aventure musicale lors de la Coupe du monde de football en Italie. La collaboration est réitérée en 1994, en 1998 au pied de la tour Eiffel et en 2002 au Japon. En 2006, le ténor charismatique chante à la cérémonie de clôture de la Coupe du monde de football à Berlin et, deux ans plus tard, à celle des Jeux olympiques de Pékin. C’est aussi dans les années 1990 qu’il commence une carrière de direction d’orchestre à Berlin, Montréal, Washington et Los Angeles, tout en donnant quelques représentations prestigieuses, comme dans Simon Boccanegra de Verdi en 2009.
Placido Domingo, c’est donc un magnifique parcours dans l’art lyrique : plus de 120 rôles, 100 enregistrements, 3 vidéos, 11 Grammy Awards et 26 CD parus en 2011 dans un coffret pour marquer son soixante-dizième anniversaire. Commandeur de l’ordre du Cèdre en 2004, il a été nommé également Prince des Asturies en 1987 et Commandeur de l’Empire britannique en 2002. Mais plus que tout, Placido Domingo est surtout, surtout, une passion et une générosité intarissables, label des grands artistes.
Soixante-dix berges et toute sa voix (décibels et volts compris), Placido Domingo est l’un des derniers monstres sacrés de l’opéra. Remarquez que dans les lettres de son nom, presque toutes les notes sont comprises (le do, le mi, le si et le la). Né à Madrid d’un couple de chanteurs de zarzuela, Placido Domingo grandit à Mexico. Après des études de piano au conservatoire, il se...
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