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Sport - Trois questions à...

Tsonga : « J’ai envie de voir plus loin »

Glyn Kirk/AFP

Toujours aussi détendu, Jo-Wilfried Tsonga, plutôt que de s’attarder sur son exploit de la veille devant Roger Federer, avait surtout « envie de voir plus loin » hier, à la veille de sa demi-finale de Wimbledon face au Serbe Novak Djokovic.
Après une « petite salade composée » préparée par son kiné Michel Franco au déjeuner et un entraînement léger en milieu d’après-midi sur les courts d’entraînement d’Aorangi, le Français a fait le point avec l’AFP à moins de vingt-quatre heures de sa troisième demi-finale du grand chelem.

Q. Comment vous sentez-vous à la veille de cette demi-finale ?
R. « Ça va plutôt pas mal ! Ce matin en me levant, la première chose que je me suis demandée c’est si ça allait physiquement. Eh bien ça va très bien. Je suis plutôt content, plutôt relax et pressé d’être demain. »


Vous ne vous êtes pas demandé si vous étiez en plein rêve ?
« Non, contrairement aux deux premières fois où j’étais en demi-finale d’un grand chelem, j’ai un peu plus de recul. L’expérience me permet de relativiser. Du match contre Federer j’ai juste revu deux ou trois points, j’aurai largement le temps d’y repenser plus tard et de regarder des vidéos pour me faire un petit “kif”. J’ai toute ma vie pour me dire que j’ai battu Federer sur le Central de Wimbledon dans un match en cinq sets. Là je sais que je joue bien en ce moment, et j’ai envie de penser à la suite, j’ai envie de voir plus loin. »

Avoir battu Djokovic cinq fois sur sept, ça compte ?
« Ça montre peut-être que mon jeu le perturbe de temps en temps. Mais le sien peut me perturber beaucoup aussi. Franchement, je ne me fais pas de film. Sinon je serais magicien et je me donnerais vainqueur à chaque fois. C’est un nouveau match qui commence et les “stats”, c’est fait pour changer. Je suis capable de gagner, mais lui aussi et largement même. Il est n° 2 mondial et à sa place, je n’aurais pas spécialement peur de moi. »

Toujours aussi détendu, Jo-Wilfried Tsonga, plutôt que de s’attarder sur son exploit de la veille devant Roger Federer, avait surtout « envie de voir plus loin » hier, à la veille de sa demi-finale de Wimbledon face au Serbe Novak Djokovic.Après une « petite salade composée » préparée par son kiné Michel Franco au déjeuner et un entraînement léger en milieu d’après-midi...

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