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Sport

Wimbledon n’est plus le jardin de Federer

Jusqu’à mercredi, Federer n’avait jamais perdu en grand chelem après avoir mené deux manches à zéro. C’est désormais chose faite. Le Suisse est tombé, battu par un Tsonga des grands jours, ce qui rend la pilule plus facile à avaler. Léon Neal/AFP

Wimbledon n’est plus le jardin de Roger Federer : pour la deuxième année d’affilée, le Suisse a chuté mercredi dès les quarts de finale, victime d’un Jo-Wilfried Tsonga euphorique, sur le gazon anglais où il a si longtemps paru invincible.
Après les qualifications de Novak Djokovic, futur adversaire du Français, de Rafael Nadal et d’Andy Murray, qui s’affronteront dans la revanche de la demi-finale de 2010, le champion helvète est le seul membre du « Big Four » manquant à l’appel du dernier carré.
L’an passé, Federer avait échoué dans sa poursuite du record des sept titres de Pete Sampras après un match médiocre contre Tomas Berdych, le futur finaliste. Cette fois-ci, c’est au terme d’une superbe lutte en cinq sets qu’il a dû s’avouer vaincu 3-6, 6-7 (3/7), 6-4, 6-4, 6-4, après avoir mené deux manches à rien, un scénario qu’il n’avait jamais connu en grand chelem.
Comme toujours, l’ex-roi de l’herbe a voulu rester positif en soulignant l’excellence du Français. « C’était un grand match, je trouve. Jo a réussi une performance spéciale pour me battre. Il ne m’a pas donné d’ouverture », a commenté le Suisse, qui semblait se diriger vers une victoire tranquille après avoir empoché les deux premières manches sans commettre beaucoup d’erreurs.
Mais au lieu de s’effondrer après un très mauvais tie-break du deuxième set, Tsonga a subitement haussé son niveau. Et c’est le spectaculaire attaquant de l’Open d’Australie 2008, vainqueur alors de Rafael Nadal lors d’une incroyable demi-finale, qu’on a retrouvé sur le central londonien.
Impressionnant au service, le Français n’a pas eu à défendre une seule balle de break dans les quatre dernières manches. À l’abri derrière cette arme formidable, il a pu prendre tous les risques sur ses jeux de retour avec son grand coup droit pour breaker proprement une fois par set.
« C’était fou. Je suis tellement heureux d’avoir battu Roger, notre plus grand champion, et en plus sur herbe, sa meilleure surface », a dit Tsonga, qui n’était que 19e mondial avant le tournoi, à cause d’une année 2010 perturbée par les blessures.
Même s’il faut toujours se méfier avant d’évoquer un possible déclin de l’ex-n° 1 mondial, passé maître dans l’art du rebond, on ne peut que constater que son record des victoires en grand chelem reste bloqué à seize depuis dix-huit mois (Open d’Australie 2010).
Lui, bien entendu, ne veut pas entendre parler de la fin. « Je me sens bien mieux qu’il y a un an, c’est très encourageant et cette défaite ne va rien y changer. J’avais le jeu pour gagner le tournoi et je vais continuer à travailler plus dur que jamais pour être prêt pour la Coupe Davis et l’été américain », a prévenu le bientôt trentenaire.
(Source : agences)
Wimbledon n’est plus le jardin de Roger Federer : pour la deuxième année d’affilée, le Suisse a chuté mercredi dès les quarts de finale, victime d’un Jo-Wilfried Tsonga euphorique, sur le gazon anglais où il a si longtemps paru invincible.Après les qualifications de Novak Djokovic, futur adversaire du Français, de Rafael Nadal et d’Andy Murray, qui s’affronteront dans la...

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