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Lifestyle - Monaco

1 001 roses de feu dans le ciel prévues pour le mariage de Charlene et Albert

L’artificier Jacques Couturier a remporté plusieurs championnats du monde, y compris en Chine.

Les techniciens de JCO testent leurs feux d’artifice à Chaille-sous-les-Ormeaux en Vendée.(Jean-Sébastien Evrard/AFP)

Pour leur mariage, le prince Albert II de Monaco et sa fiancée Charlene Wittstock ont choisi le meilleur artificier du monde, le Vendéen Jacques Couturier, qui peindra pour eux le ciel monégasque de 1 001 roses de feu.
Quatre tonnes de feu d’artifice, 10 tonnes de matériel, quinze minutes de « folie pyrotechnique ». « C’est le rêve d’une vie, un truc de fou », s’emballe le fondateur de la société Jacques Couturier Organisation (JCO). « On ne peut pas tout vous dévoiler, mais... dans l’un des tableaux, sur la musique de l’Hymne à l’amour de Piaf, chanté a cappella par Johnny Hallyday, nous illuminerons le ciel, longuement, avec 1 001 roses rouges », confie son fils, Joseph.
La société familiale, un site Seveso soigneusement inséré dans le bocage vendéen, a remporté en 2009 la « Finale des vainqueurs », le championnat du monde organisé tous les quatre ans à Monaco. Pour leur plus grande fierté, les Couturier ont aussi raflé en 2007 le 1er prix du festival pyrotechnique de Liuyang, en Chine, chez les maîtres de l’art.
Pour les feux qui seront tirés samedi à minuit, en ouverture du bal princier, depuis des pontons ancrés dans la baie de Monaco, les artificiers vendéens ont puisé dans les plus belles histoires d’amour.
L’histoire familiale semble elle aussi échappée d’un conte. Né un 14 juillet – « C’est vrai, je vous assure » –, le père, Jacques, n’a pu résister à l’appel des « feux », comme il dit, qui ont rythmé chacun de ses anniversaires. Ce fils d’ouvrier agricole avait à l’origine choisi le métier d’instituteur, et pendant 17 ans, il a exercé dans sa petite école vendéenne. À 40 ans, en 1988, il a tout lâché pour suivre sa destinée. « J’étais la risée des autres, l’instit’ qui voulait devenir artificier », se souvient celui qui a fait une force de son parcours atypique. Son premier grand feu d’artifice s’inspire du Spleen de Baudelaire, loin des spectacles habituels : on y voit deux pelleteuses combattre tels de gigantesques dinosaures, tandis que les feux donnent vie à la fantasmagorie rythmée par le poème. Il est vite remarqué par les dirigeants de la capitale européenne des feux d’artifice, Monaco. On l’invite à participer au grand festival pyrotechnique annuel. Il le remporte du premier coup, en 1996, avec Verlaine cette fois, et devient le premier Français couronné après plus de dix ans de palmarès étranger.
La marque des Couturier – car Jacques a été rejoint par ses enfants Soisik et Joseph –, c’est l’âme de leurs spectacles : « Une histoire, de la musique, des images quand on peut... » Et s’il a atteint les sommets, Jacques Couturier garde les pieds ancrés dans sa terre vendéenne. Dans son entreprise, outre sa famille, il y a aussi des élèves de son ancienne vie : « Vous voyez la jeune femme là-bas ? Je lui ai appris à lire dans ma petite classe de 19 élèves. »
Au bord de l’étang qu’il s’est offert – « Mon fantasme depuis tout petit, quand je braconnais celui des autres » –, il teste, la nuit, avec ses 25 salariés, les derniers arrivages de fusées aux noms évocateurs : « Zig-Zag ravageur », « Serpentine » ou « Tintamarre ». Chacun note, chronomètre, évalue le bruit – « craquelant », « croustillant » – et les couleurs, pour compléter le « plan de tir » des prochains tableaux.
Les Vendéens sont en pleine effervescence : en plus du mariage princier, il y a aussi, comme chaque année, le « coup de feu » du 14 juillet, avec pas moins de 135 commandes en France. L’an dernier, JCO avait assuré le spectacle à la tour Eiffel.
             (Source : AFP)
Pour leur mariage, le prince Albert II de Monaco et sa fiancée Charlene Wittstock ont choisi le meilleur artificier du monde, le Vendéen Jacques Couturier, qui peindra pour eux le ciel monégasque de 1 001 roses de feu.Quatre tonnes de feu d’artifice, 10 tonnes de matériel, quinze minutes de « folie pyrotechnique ». « C’est le rêve d’une vie, un truc de fou »,...

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