Le ciel, le soleil et la mer...

« Il y a le ciel, le soleil et la mer ». C’était il y a plus de quarante ans et la chanson de François Deguelt n’a pas pris une seule ride. Elle sent si bon l’été. Cet été qui s’est déjà installé dans les maisons, dans les jardins et sur les balcons. Chacun a réglé sa montre à L’heure d’été (Olivier Assayas 2008) et les vacances sont dans l’air...du temps. Dans les esprits et dans les cœurs, c’est déjà Un songe d’une nuit d’été (Michael Hoffman, 1999), et rêves et réalités se confondent. Et parfois fondent sous les rayons du dieu Râ. Ainsi, de débats en ébats, jeunes et moins jeunes rêvent d’une Comédie érotique d’une nuit d’été, à la Woody Allen (1982).Les sens sont en éveil.
Cet été 2011, personne ne le veut meurtrier. Jean Becker l’avait quand même fait en 1983 avec le tandem Adjiani-Souchon. On le veut doux comme une toile picturale ou une partition musicale. Tel ce Summer of 42 de Robert Mulligan en 1971 où tous les jeunes ados sont tombés amoureux d’une actrice du nom de Jennifer O’neill. Cette belle Brésilienne avait fait de ce film un fantasme réel.
C’est en effet sur le sable chaud que tous les étés prennent leur envol. Ces Summer Nights (Nuits d’été) que chantaient John Travolta et Olivia Newton John dans Grease résonnent encore à nos oreilles. C’est à Deriva aussi, Un dernier été d’Heitor Dahlia (2009) que les vacances seront le théâtre du passage de l’enfance à l’âge adulte et que la Faustine de Nina Companeez, en 1971, s’éveillera au « bel été »
Eternal Summer de Leste Chen ou 500 Days of Summer de Marc Webb, autant de films qui annoncent que la saison estivale sera longue et chaude comme un solstice d’été.