Facelift pour l’Audi A5

Prévu pour cet automne, le restylage de la gamme Audi A5 ne se cantonne pas à l’adoption d’un nouveau regard. Il comprend aussi des nouveautés mécaniques d’importance.
Première Audi signée du crayon de Walter de’Silva, l’A5 connait un joli succès. L’an dernier, en France, 2 518 exemplaires ont ainsi été écoulés, un chiffre qui grimpe même à 8 076 si on y ajoute le cabriolet et la version berline Sportback. Pour son restylage de mi-carrière, présenté à Francfort et commercialisé à l’automne, le coupé aux anneaux préfère donc faire preuve de prudence. Il s’offre surtout un nouveau regard, avec des feux échancrés, façon nouvelle A6, et un éclairage intégralement constitué de diodes en option. Une calandre chanfreinée sur les côtés, de nouveaux boucliers et des feux arrière revus sont également au programme, mais le profil reste inchangé. Tandis que le tableau de bord évolue simplement dans les détails, en adoptant notamment une navigation modernisée, dotée d’une cartographie Google.
D’autres évolutions, mécaniques cette fois, se cachent sous le capot. En particulier sur le coupé, qui s’apprête à mettre fin à une particularité : sa version S5 va abandonner le V8 atmosphérique de 354 ch pour reprendre le V6 à compresseur de 333 ch qui anime déjà les S5 Cabriolet et Sportback. Les autres changements seront quant à eux communs à toute la gamme. Comme sur les A6 et A8, le V6 2.7 TDI sera remplacé par une variante dégonflée à 204 ch du 3.0 TDI, disponible avec une transmission intégrale moyennant supplément. Cette A5 restylée étrennera aussi un moteur essence inédit : un 1.8 turbo qui combinera injection directe et indirecte, une spécificité jusqu’ici réservée à Lexus. Fort de 170 ch, ce quatre-cylindres développera un couple de 320 Nm dès 1 500 tr/mn, tout en promettant des consommations et des rejets de polluants modérés.