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Facebook, nouvelle arme de la police de la route allemande

Le saviez-vous ? La police allemande utilise Facebook pour démasquer les conducteurs contrevenants. Les réseaux sociaux, nouveaux auxiliaires de la répression routière...
L’histoire est comptée dans l’édition du 9 juin 2011 du MorgenPost, grand quotidien allemand. Un conducteur habitant à Hambourg, « flashé » sur l’autoroute par un radar de contrôle de distance de sécurité, refusait de payer les 600 € d’amende réclamés par le tribunal, arguant qu’il ne conduisait pas la voiture au moment des faits. L’homme fut cependant confondu par la police, qui compara la photo publiée sur son profil public Facebook avec le cliché du cinémomètre.
En Allemagne, ce moyen se généralise : la police des États de Hambourg et de Rhénanie du Nord Westphalie l’utilisent régulièrement pour identifier les contrevenants. Il est vrai que pour les policiers allemands, Facebook apparaît comme une bénédiction. En Allemagne, une contravention ne peut en effet être dressée que si le conducteur du véhicule est clairement identifié. Une procédure plus contraignante qu’en France, où le propriétaire est réputé avoir commis l’infraction, sauf s’il parvient à prouver le contraire. Dès lors, il est peu probable que Facebook soit bientôt utilisé par les policiers français pour réprimer les infractions routières : ils n’en ont tout simplement pas l’utilité.
La police française sait en revanche à merveille exploiter YouTube. Les cas d’excès de vitesse liés à ce média défrayent régulièrement la chronique. On se souvient ainsi de l’affaire de « Loïc et sa trottinette » en 2007. Un internaute caché derrière ce pseudonyme avait mis en ligne des vidéos de grands excès de vitesse filmés depuis l’intérieur de son auto. Un policier avait alors réussi à remonter sa trace en croisant le fichier d’immatriculation des véhicules avec le prénom Loïc et le modèle de véhicule incriminé. Après un an de procédure, le tribunal avait finalement jugé la preuve insuffisante.
En mars dernier, un motard du Pas-de-Calais, qui publiait les vidéos de ses excès de vitesse sur YouTube, a eu moins de chance. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de grande instance de Boulogne. Les policiers sont remontés jusqu’à lui grâce à l’adresse ip de son ordinateur. Même sur la toile, se vanter de ses méfaits n’est donc pas la meilleure des idées : étonnant, non ?
On le voit, le traditionnel jeu du chat et de la souris évolue de pair avec son époque. Mais ces exemples relèvent de l’anecdote. Pour repérer les infractions, la police compte d’abord et avant tout sur d’autres technologies, elles aussi ultramodernes. De nouveaux radars embarqués à bord de voitures de police baptisés L2V permettront ainsi bientôt de repérer et de filmer différents types d’infractions tels que le non-port de ceinture, le franchissement de ligne, etc. Tandis qu’en ville, les caméras de surveillance sont de plus en plus utilisées pour repérer les infractions de stationnement. C’est déjà le cas à Cannes, Valenciennes ou Draguignan. On n’arrête pas le progrès !
Le saviez-vous ? La police allemande utilise Facebook pour démasquer les conducteurs contrevenants. Les réseaux sociaux, nouveaux auxiliaires de la répression routière...L’histoire est comptée dans l’édition du 9 juin 2011 du MorgenPost, grand quotidien allemand. Un conducteur habitant à Hambourg, « flashé » sur l’autoroute par un radar de contrôle de distance de sécurité,...

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