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Cinema- - Entre parenthèses

Une seconde chance

Le milieu du cinéma est cruel, ingrat, voire amnésique. Un jour on se retrouve au haut de l'affiche, le lendemain on est dénigré par la profession. Est-ce que ce sont les exigences du public? Des producteurs? Des réalisateurs? Des grands studios? Lorsque Tom Cruise s'est disputé avec son studio, c'était immédiatement haro sur le baudet. Tous les médias parlaient de lui comme «the bad guy». Qui décide donc quel acteur ne doit plus faire partie de l'échiquier? Pourquoi voit-on parfois certains comédiens disparaître de la scène alors qu'ils ont encore un très fort potentiel? Est-ce que la reconnaissance, comme les oscars, les césars, la palme, penche pour ou contre une carrière? On ne pourra jamais comprendre ces vagues de mode, ces mouvements oscillatoires qui font que ces étoiles au firmament commencent à être moins lumineuses, happées peut-être par la galaxie même, par ses contraintes et ses propres règles.
Contrairement à ce phénomène de mort subite, de disparition éclair, certains réalisateurs décident un jour de tendre la main à certains acteurs qu'on croyait disparus pour les ramener sur scène et devant les projecteurs d'une manière encore plus flamboyante, comme ce fut le cas de Darren Aronofsky qui offre à Mickey Rourke, devenu une sorte de loque humaine, non seulement une seconde chance, mais le rôle de sa vie qui lui a valu à la fois un come-back et un oscar. Par ailleurs, un autre phénomène se produit dans ce milieu du cinéma. C'est ce qu'on pourrait appeler un recyclage. Certains comédiens (qui ont eu pourtant un très bon départ) se retrouvent un jour oubliés. Les séries télévisées, devenues une sorte d'alter ego au grand écran, leur donnent un autre profil et contraignent ainsi le spectateur à devenir accro à eux. Kiefer Sutherland ou Robe Lowe, qui avaient pourtant été les meilleurs espoirs des années 80, se sont retrouvés anges déchus et ont fait la traversée du désert avant d'être récupérés respectivement par les séries 24 et West Wing. On voit aujourd'hui même un Gary Sinise jouer les Experts à Manhattan.
Enfin tout le monde y trouve ainsi son compte, comme dans les arènes romaines où le public baisse ou hausse le doigt pour exiger une mise à mort ou non. Certains acteurs ne retrouvent jamais plus le chemin des studios à cause de leur âge et du manque de rôles pour une tranche quelconque. C'est que les héros sont souvent fatigués.
Le milieu du cinéma est cruel, ingrat, voire amnésique. Un jour on se retrouve au haut de l'affiche, le lendemain on est dénigré par la profession. Est-ce que ce sont les exigences du public? Des producteurs? Des réalisateurs? Des grands studios? Lorsque Tom Cruise s'est disputé avec son studio, c'était immédiatement haro sur le baudet. Tous les médias parlaient de lui comme...

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