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Après l'attentat de Saïda, l'Italie va réduire de moitié ses effectifs au sein de la Finul

L'Italie a l'intention de réduire de près de la moitié les effectifs de son contingent au sein de la Finul au Liban, a déclaré samedi le ministre de la Défense Ignazio La Russa, au lendemain de l'explosion d'une bombe qui a blessés six soldats italiens dans le sud du Pays du Cèdre.

La Finul a annoncé avoir ouvert une enquête sur l'attentat non revendiqué qui a blessé la veille six Casques bleus italiens et deux civils.

Deux des six casques bleus sont dans un état sérieux après l'explosion, qui a visé une jeep de l'ONU près de la ville portuaire libanaise de Saïda. Il s'agit de la première attaque de ce genre en trois ans.
"L'Italie doit ramener son contingent à 1 100 soldats, contre 1 780 aujourd'hui, au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a dit le ministre dans une interview que publie samedi le quotidien La Repubblica.
"L'Italie n'a pas l'intention de quitter le pays", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous avons 1 780 soldats au Liban, ce qui est trop. Étant donné que nous ne commandons plus la mission, nous devons revenir à 1 100 hommes dès que possible".

Par ailleurs, la Finul a annoncé samedi avoir ouvert une enquête sur l'attentat non revendiqué qui a blessé la veille six Casques bleus italiens et deux civils.
"Une équipe de médecins légistes de la Finul travaille avec l'armée libanaise pour enquêter sur l'explosion", a déclaré le porte-parole de la mission de l'ONU, Neeraj Singh.
L'attentat a eu lieu vendredi après-midi lorsqu'une bombe artisanale a explosé au passage d'une patrouille de l'ONU dans la localité de Rmeilé, près de Saïda, blessant grièvement deux soldats italiens.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné "avec la plus grande fermeté" cette attaque "terroriste", la première contre les troupes des Nations unies déployées au Liban depuis janvier 2008.
À Londres, le secrétaire d'État britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, a condamné "l'attentat", de même que les États-Unis qui ont indiqué travailler avec leurs diplomates sur place et la Finul pour éclaircir les circonstances de l'attaque.
La Finul, mise sur pied en 1978 pour surveiller la frontière entre le Liban et Israël, dispose de 13 000 hommes provenant de plusieurs pays déployés dans le sud du Liban, l'Italie apportant le contingent le plus important (1 780), devant la France (1 600) et l'Espagne (1 100 hommes).

 

Deux des six casques bleus sont dans un état sérieux après l'explosion, qui a visé une jeep de l'ONU près de la ville portuaire libanaise de Saïda. Il s'agit de la première attaque de ce genre en trois ans."L'Italie doit ramener son contingent à 1 100 soldats, contre 1 780 aujourd'hui, au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a dit le ministre dans une...