Rechercher
Rechercher

Sport

Tsonga prêt au combat

Heureux d’être épargné par les blessures, Jo-Wilfried Tsonga se sent bien à quelques jours du début des Internationaux de France. Benoit Tessier/Reuters

À quatre jours de Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga, est apparu très affûté hier au Masters Guinot Mary Cohr à Rueil-Malmaison où il a battu Stanislas Wawrinka en exhibition avant de faire part de ses ambitions pour le grand chelem parisien.

À fond la forme
« Physiquement, ça va super bien. Je n'ai mal nulle part. Je joue sans pépin depuis deux ou trois mois, ça ne m'était encore jamais arrivé depuis que j'ai commencé le tennis ! J'ai pu travailler comme il faut, je veux continuer à en profiter un peu. C'est en tous cas un grand plaisir de pouvoir jouer dans de telles conditions. Ça me permet d'arriver à Roland-Garros avec de l'envie et tout ce qu'il faut. J'ai fait quelques bons matches sur terre battue cette saison, ce n'est pas moins bien que les années précédentes. Je suis bien. »

Jo n'est pas tout seul
« Je suis toujours à la recherche d'un entraîneur mais je ne suis pas tout seul. À l'entraînement, j'ai ce qu'il faut autour de moi. Je connais énormément de gens, dans le tennis et en dehors, qui sont là pour me conseiller. J'en suis toujours au même point, je ne vais pas trouver quelqu'un du jour au lendemain. Il faut que j'essaye des choses avant de choisir ce qui me convient le mieux. »

Objectif deuxième semaine
« Mon objectif à Roland-Garros dans un premier temps c'est d'atteindre la deuxième semaine, puis de me libérer complètement. J'ai fait deux fois huitièmes de finale, j'ai envie de faire mieux, d'aller chercher un quart, une demie ou une finale, voire mieux. Je ne suis pas un favori, loin de là, mais tout peut arriver. On a vu Verkerk aller en finale de Roland-Garros (en 2003) sans avoir les années de tennis que j'ai derrière moi. »

La terre battue, surface amie
« Je ne me suis jamais posé de question sur terre battue car j'ai grandi sur cette surface. J'ai toujours eu la glissade. À un moment, j'ai eu un style de jeu et un matériel qui n'étaient pas spécialement adaptés. Mais depuis que j'ai changé, tout se passe bien. Je ne suis pas devenu complètement fou non plus. Je ne vais pas jouer comme Yannick Noah ou Patrick Rafter et ne faire que du service-volée. Ce n'est plus possible aujourd'hui. Mais je veux être agressif et rester dans le terrain, comme Novak (Djokovic) qui ne laisse pas un espace. »

Djokovic, superstar
« Novak, c'est extraordinaire ce qu'il fait. Bien sûr qu'il peut gagner Roland. Quand on bat Rafa (Nadal) deux fois en finale sur terre battue, une fois chez lui (à Madrid) et une fois dans un tournoi qu'il a gagné cinq fois (à Rome), on peut prétendre à tout. J'ai l'impression que physiquement il est plus fort que Nadal. Il court plus vite, il court plus longtemps et comme il joue mieux au tennis, il est juste au-dessus. Je trouve ça super qu'il y ait un joueur de plus capable de gagner un grand chelem. Ça ajoute du piquant au tournoi en espérant peut-être une finale inédite cette année à Roland-Garros. »

(Source : AFP)
À quatre jours de Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga, est apparu très affûté hier au Masters Guinot Mary Cohr à Rueil-Malmaison où il a battu Stanislas Wawrinka en exhibition avant de faire part de ses ambitions pour le grand chelem parisien.À fond la forme« Physiquement, ça va super bien. Je n'ai mal nulle part. Je joue sans pépin depuis deux ou trois mois, ça ne m'était encore...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut