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Auto

Abarth, le retour du scorpion

Alex Corsi.

Elle a les yeux ronds de la 500, la calandre badgée du scorpion et le même look pot-de-yaourt-gonflé que sa glorieuse ancêtre. Un vrai bonheur que de revoir cette bombinette sur le macadam libanais. Il faut dire qu'elle a su se faire désirer, la petite ! Pratiquement quatre ans qu'on l'attend...
Elle, ce n'est pas une « banale » Fiat 500, lancée au Liban depuis quelques années déjà chez Saad & Trad. Elle, c'est l'Abarth 500, un modèle à part entière du constructeur italien Abarth (ou préparateur, c'est au choix), elle-même dérivée de la marque Fiat. Au même titre que Lancia ou Alfa Romeo, si vous voulez.
J'étais donc invité pour le lancement officiel au Liban de la marque créée par Carlo Abarth en 1949 et propriété du groupe Fiat depuis 1971.
Mais, à vrai dire, il s'agit plutôt d'une renaissance puisque Saad & Trad, agent de la marque au Liban, commercialisait déjà dans les années 70 les 850 TC, 1000 TC et autres.
Justement, à propos de 1000 TC, je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais les images des pétoires à doubles carbus fonçant capot arrière ouvert (ce souvenir est tout simplement jouissif !) sur les tracés de rallyes ont fortement contribué à forger ma passion pour l'automobile.
En attendant de prendre le volant des modèles actuels exposés dans le showroom, je me suis contenté avec plaisir d'observer le sourire de petit garçon qu'affichaient Michel Trad, PDG de Saad & Trad, agent de la marque au Liban, et Alex Orsi, en charge des opérations commerciales dans le monde chez Abarth.
« Nous sommes fiers d'introduire Abarth sur le marché libanais. La marque possède tout - les performances et le look - pour devenir une véritable "success story" », a déclaré Trad aux invités présents.
De son côté, Orsi a annoncé à L'Orient-Le Jour que « la majorité des acheteurs d'Abarth en Europe possédaient dans leur garage une Porsche ou une Ferrari. Avec la récente crise économique, ils préféraient se rendre sur leur lieu de travail en Abarth plutôt que d'être trop "flashy" dans leur GT. Cela vous donne une idée de l'exclusivité et du niveau de performances de nos voitures ».

80 véhicules par an
Premier marché de la région à être pénétré par le constructeur italien, le Liban aura des objectifs de vente assez élevés mais réalisables.
En effet, l'attrait du public et son engouement semblent prometteurs et Saad & Trad ne devrait pas trop avoir de mal à écouler les 80 véhicules assignés pour 2011.
La prochaine fois donc que vous croiserez une 500 légèrement boursouflée (et vous allez en croiser), il ne faudra pas dire Fiat 500 Abarth, mais bien Abarth 500. Idem pour la Abarth Punto Evo.
Le nom « Fiat » disparaît de la désignation des modèles, et les logos rouges sont du coup remplacés par l'emblème au scorpion. Le coût d'achat aussi est ballonné avec un prix d'accès perché à 35 000 dollars (soit près de 10 000 dollars de plus que la Fiat Cinquecento de base) jusqu'à 96 000 dollars pour la 695 Tributo Ferrari (voir encadré) !
Mais à ce prix-là, vous vous demandez peut-être ce qui différencie ces autos de ses sœurs de Fiat ? Tout et rien, à vrai dire.
Si elles sont basées sur des modèles vendus à grande échelle, les différentes versions de l'Abarth 500 et l'Abarth Punto Evo sont plus que des versions tunées de la Cinquecento ou de la Punto. Profondément repensée en matière de trains roulants et de mécanique, Abarth transfigure complètement le comportement, la puissance (de 135 ch à 180 ch) mais aussi le look de ses voitures.
Mais ne brûlons pas les étapes. Un essai est obligatoire pour relayer les émotions, les poussées d'adrénaline et les souvenirs que procure ce genre de bombinette.
À très bientôt au volant de l'Abarth 500.
Elle a les yeux ronds de la 500, la calandre badgée du scorpion et le même look pot-de-yaourt-gonflé que sa glorieuse ancêtre. Un vrai bonheur que de revoir cette bombinette sur le macadam libanais. Il faut dire qu'elle a su se faire désirer, la petite ! Pratiquement quatre ans qu'on l'attend...Elle, ce n'est pas une « banale » Fiat 500, lancée au Liban depuis quelques années déjà...

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