"Nous t'aimons président", scandaient certains d'entre eux, rassemblés devant le bâtiment de la télévision d'Etat, tandis que d'autres brandissaient des pancartes disant "Non à un procès de Moubarak".
"Je ne veux pas que le président soit jugé. Nous lui pardonnons, nous l'aimons. Il nous a gardés en paix pendant 30 ans, je me concentre sur les bonnes choses qu'il a faites", a dit une manifestante.
"Pourquoi nous souvenons-nous de ce qu'il a fait de mal et oublions-nous ce qu'il a fait de bien? Nous lui devons beaucoup de bonnes choses", a renchéri un jeune homme.
De l'autre côté d'un cordon de l'armée et de la police, environ 150 personnes ont manifesté au contraire pour que l'ex-président soit jugé, en criant "Révolution jusqu'à la victoire".
Les manifestants des deux camps ont échangé des insultes mais ont été empêchés d'en venir aux mains par les forces de sécurité.
M. Moubarak, qui a démissionné sous la pression populaire le 11 février, se trouve à l'hôpital international de Charm el-Cheikh après un accident cardiaque pendant un interrogatoire. Il est en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur la violente répression de la révolte qui l'a finalement chassé du pouvoir.
Le Parquet général a ordonné dimanche son transfert prochain dans un hôpital militaire en attendant que l'hôpital de la prison de Tora au Caire soit suffisamment équipé pour le recevoir.
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