Le pouvoir central de Bagdad et le gouvernement régional kurde revendiquent cette ville multiethnique et multiconfessionnelle alors que les responsables américains ont répété que la question était une bombe à retardement si elle n'était pas résolue.
Pour circonscrire l'affaire, les responsables de la sécurité ont aussitôt déclaré qu'il s'agissait d'un accident qui ne pouvait pas être assimilé à un conflit entre les forces de sécurité irakiennes et kurdes.
"Un Assayech (sécurité intérieure kurde) a été tué et trois autres blessés ainsi que deux policiers dans des affrontements", a affirmé à l'AFP le chef de la police de la province, le général Jamal Taher Bakr. "Nous avons arrêté quatre soldats irakiens et entamé une enquête pour savoir ce qu'il s'est passé".
Nabil Chawki, médecin aux urgences de l'hôpital de la ville, a confirmé le bilan et précisé que deux des blessés étaient dans un "état sérieux".
Un officier de police à Kirkouk a confié à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les militaires irakiens patrouillaient dans un quartier proche d'une permanence du Parti démocratique kurde (PDK) de Massoud Barzani, quand ils ont été bloqués par un officier kurde en civil et qu'une dispute a éclaté. Les gardes du bureau du KDP s'en sont mêlés et il y a eu des tirs des deux côtés.
Le général Bakr a confirmé la présence d'une patrouille de l'armée irakienne dans la ville, qui est normalement contrôlée par la police, sans plus d'explications.
En outre, trois ouvriers turcs, originaires d'Istanbul, enlevés le 15 février par cinq hommes armés qui avaient fait irruption dans leur maison à Kirkouk, ont été libéré lundi, a annoncé le colonel Samir Abdel Karim, chef de la 12ème division de l'armée irakienne basée à Kirkouk.
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