L'opposition parlementaire yéménite va dépêcher dimanche une délégation à Ryad pour "des consultations" sur le plan de sortie de crise au Yémen proposé par les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ont indiqué deux responsables de cette opposition.
"Nous avons été invités à nous rendre dimanche à Ryad pour des consultations à propos des clauses de l'initiative du CCG sur un départ du président" contesté Ali Abdallah Saleh, a déclaré Mohamed Salem Bassandaoua, qui doit diriger la délégation du Front commun.
La télévision Al-Arabiya, une chaîne à capitaux saoudiens émettant de Dubaï, a rapporté samedi soir que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, devrait avoir dimanche à Ryad des rencontres séparées avec une délégation de l'opposition et une autre du gouvernement de Sanaa.
Le ministre saoudien entend évoquer avec les deux délégations le dialogue, proposé par le CCG dans le cadre de son plan prévoyant le transfert du pouvoir par M. Saleh à son vice-président et la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition.
Mais l'opposition, qui réclame "un départ" de M. Saleh, et non pas un simple transfert de pouvoir, exclut pour le moment "toute forme de rencontre ou de négociation avec le gouvernement, a souligné M. Bassandoua, un ex-ministre des Affaires étrangères.
"Nous irons à Ryad à condition qu'il n'y ait aucune délégation ou représentant du gouvernement de Sanaa dans la capitale saoudienne pour ne pas donner l'impression qu'il y aura des négociations", a-t-il ajouté.
"S'il s'avère qu'il y ait un quelconque représentant du régime de Saleh dimanche à Ryad, nous renoncerons à l'envoi de notre délégation", a averti pour sa part Yassine Saïd Noomane, président du Forum commun et secrétaire général du Parti socialiste yéménite (PSY), dans une déclaration à l'AFP.
Outre le PSY, le Front commun groupe aussi l'influent parti islamiste Al-Islah et d'autres petites formations de l'opposition parlementaire.
Le Yémen est depuis fin janvier le théâtre de manifestations réclamant le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
"Nous avons été invités à nous rendre dimanche à Ryad pour des consultations à propos des clauses de l'initiative du CCG sur un départ du président" contesté Ali Abdallah Saleh, a déclaré Mohamed Salem Bassandaoua, qui doit diriger la délégation du Front commun.
La télévision Al-Arabiya, une chaîne à capitaux saoudiens émettant de Dubaï, a rapporté samedi soir que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, devrait avoir dimanche à Ryad des rencontres séparées avec une délégation de l'opposition et une autre du gouvernement de Sanaa.
Le ministre saoudien entend évoquer avec les deux délégations le dialogue, proposé par le CCG dans le cadre de son plan prévoyant le transfert du pouvoir par M. Saleh à son vice-président et la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition.
Mais l'opposition, qui réclame "un départ" de M. Saleh, et non pas un simple transfert de pouvoir, exclut pour le moment "toute forme de rencontre ou de négociation avec le gouvernement, a souligné M. Bassandoua, un ex-ministre des Affaires étrangères.
"Nous irons à Ryad à condition qu'il n'y ait aucune délégation ou représentant du gouvernement de Sanaa dans la capitale saoudienne pour ne pas donner l'impression qu'il y aura des négociations", a-t-il ajouté.
"S'il s'avère qu'il y ait un quelconque représentant du régime de Saleh dimanche à Ryad, nous renoncerons à l'envoi de notre délégation", a averti pour sa part Yassine Saïd Noomane, président du Forum commun et secrétaire général du Parti socialiste yéménite (PSY), dans une déclaration à l'AFP.
Outre le PSY, le Front commun groupe aussi l'influent parti islamiste Al-Islah et d'autres petites formations de l'opposition parlementaire.
Le Yémen est depuis fin janvier le théâtre de manifestations réclamant le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
L'opposition parlementaire yéménite va dépêcher dimanche une délégation à Ryad pour "des consultations" sur le plan de sortie de crise au Yémen proposé par les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ont indiqué deux responsables de cette opposition."Nous avons été invités à nous rendre dimanche à Ryad pour des consultations à propos des clauses de l'initiative du...
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