"Ce qui se passe en Libye, à nos frontières, cela a des répercussions sur le Tchad, des répercussions surtout négatives sur son économie et même au plan social", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse de ministres africains en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
"Nous sommes confrontés aujourd'hui à un accueil un peu forcé de nos compatriotes qui vivaient dans ce pays", a-t-il ajouté.
Selon le ministre, environ 400.000 Tchadiens "pourraient revenir" de Libye.
"Aujourd'hui nous n'en avons accueilli qu'environ 20.000 mais cela est déjà important quand on sait qu'il faut louer des avions, des gros-porteurs, pour pouvoir rapatrier tout ce monde", a-t-il souligné.
"Cela pèsera sur nos ressources", a insisté Ngata Ngoulou.
De nombreux Africains vivent en Libye, pays pétrolier qui était considéré comme un eldorado avant la crise actuelle.
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