LeBam en concert d’adieu en prévision de la manifestation à Genève.
2008. Alors que le pays du Cèdre souffre d'instabilité, une initiative privée à l'échelle de la population civile naît dans la localité de Beit-Méry. Une idée qui va germer dans l'esprit du député Ghassan Moukhaiber et qui va faire, depuis, son chemin.
Soutenu par Ghassan Tuéni, Walid Gholmieh, Assaad Hajj, Roland Raad et Miral Abou Hamad, ce projet est aujourd'hui devenu réalité. Ainsi est mise en œuvre l'association à but non lucratif LeBam (The Lebanese Band Association for the Promotion of Music).
L'objectif de l'association visait à développer, partout au Liban, des orchestres d'harmonie (instruments à vent, cuivres et percussions), capables de jouer dans les endroits publics un grand panel de musiques, allant du classique au populaire, en passant par le jazz. Certes, le but premier était de multiplier les orchestres de cette forme, mais il s'agissait parallèlement d'assurer une activité pacifique aux citoyens à travers la musique et leur donner une possibilité de développer cette activité musicale en tant que source de revenu complémentaire. Enfin, mettre à la disposition des jeunes des instruments jusque-là inconnus par eux et promouvoir le travail d'équipe. Une éducation musicale qui a aujourd'hui porté ses fruits.
Un projet devenu réalité
2010. Deux ans plus tard. Grâce aux différents mécènes qui ont bien voulu mettre à la disposition des élèves les instruments choisis et après des centaines de répétitions, des rencontres avec des professeurs, des heures d'entraînement, ces jeunes de 12 à 18 ans, qui ont vite répondu à l'appel et qui se sont consacrés parallèllement à leurs études à cette formation, ont commencé à se produire en concerts. Sous la supervision de professeurs issus pour la plupart du Conservatoire national de musique, ils ont pu développer leur écoute musicale. Deux formations ont déjà vu le jour : celle de Beit-Méry, suivie par une autre dans la localité de Baskinta, avec neuf enseignants par centre.
2011. En visite au Liban, Patrice Mugny, conseiller administratif de la ville de Genève (département de la culture), a eu l'occasion d'assister à un concert de LeBam. Ravi de voir les efforts de ces jeunes porter leurs fruits, Mugny propose à l'ensemble de venir à Berne rencontrer d'autres formations suisses. Un projet qui enchante les organisateurs, les jeunes talents ainsi que leurs familles qui ont assisté durant ces années aux progrès de leurs enfants. «Il fallait pour cela faire une sélection, avoue Ghassan Moukhaiber, car le nombre des élèves s'élevait déjà à 90. Un jury s'est vite formé pour assurer le choix des quarante-cinq meilleurs musiciens.» «Un choix difficile, ajoute Moukhaiber, mais je promets aux enfants qu'il y aura d'autres rencontres et d'autres voyages, car ce LeBam est désormais un projet en marche.»
Le 17 avril, encadrés de leurs chefs d'orchestre Serguey Bolun (professeur au conservatoire et membre de l'Orchestre philharmonique) et Alicia Khimenes (chef d'orchestre à l'ACS (American Communauty School), de leurs parents et de professeurs, les jeunes musiciens de LeBam offriront à la ville de Genève un programme panaché comportant aussi bien des compositions d'Alan Lee Silva (Flight of Courage), John Wasson (Of Hopes and Dreams), Robert Sheldon (In the Shining of the Stars), Leroy Anderson/Jerry Brubaker (Serenata) que d'autres de Zaki Nassif et Georges Herro (Tallou Hbabna et Ya Ghzaiel).
Un concert qui s'achèvera, aux sons des trois formations réunies (150 musiciens sur scène), par le morceau traditionnel Raje'h Lebnaan. «LeBam» est l'illustration de la participation des jeunes à un Liban meilleur.
Soutenu par Ghassan Tuéni, Walid Gholmieh, Assaad Hajj, Roland Raad et Miral Abou Hamad, ce projet est aujourd'hui devenu réalité. Ainsi est mise en œuvre l'association à but non lucratif LeBam (The Lebanese Band Association for the Promotion of Music).
L'objectif de l'association visait à développer, partout au Liban, des orchestres d'harmonie (instruments à vent, cuivres et percussions), capables de jouer dans les endroits publics un grand panel de musiques, allant du classique au populaire, en passant par le jazz. Certes, le but premier était de multiplier les orchestres de cette forme, mais il s'agissait parallèlement d'assurer une activité pacifique aux citoyens à travers la musique et leur donner une possibilité de développer cette activité musicale en tant que source de revenu complémentaire. Enfin, mettre à la disposition des jeunes des instruments jusque-là inconnus par eux et promouvoir le travail d'équipe. Une éducation musicale qui a aujourd'hui porté ses fruits.
Un projet devenu réalité
2010. Deux ans plus tard. Grâce aux différents mécènes qui ont bien voulu mettre à la disposition des élèves les instruments choisis et après des centaines de répétitions, des rencontres avec des professeurs, des heures d'entraînement, ces jeunes de 12 à 18 ans, qui ont vite répondu à l'appel et qui se sont consacrés parallèllement à leurs études à cette formation, ont commencé à se produire en concerts. Sous la supervision de professeurs issus pour la plupart du Conservatoire national de musique, ils ont pu développer leur écoute musicale. Deux formations ont déjà vu le jour : celle de Beit-Méry, suivie par une autre dans la localité de Baskinta, avec neuf enseignants par centre.
2011. En visite au Liban, Patrice Mugny, conseiller administratif de la ville de Genève (département de la culture), a eu l'occasion d'assister à un concert de LeBam. Ravi de voir les efforts de ces jeunes porter leurs fruits, Mugny propose à l'ensemble de venir à Berne rencontrer d'autres formations suisses. Un projet qui enchante les organisateurs, les jeunes talents ainsi que leurs familles qui ont assisté durant ces années aux progrès de leurs enfants. «Il fallait pour cela faire une sélection, avoue Ghassan Moukhaiber, car le nombre des élèves s'élevait déjà à 90. Un jury s'est vite formé pour assurer le choix des quarante-cinq meilleurs musiciens.» «Un choix difficile, ajoute Moukhaiber, mais je promets aux enfants qu'il y aura d'autres rencontres et d'autres voyages, car ce LeBam est désormais un projet en marche.»
Le 17 avril, encadrés de leurs chefs d'orchestre Serguey Bolun (professeur au conservatoire et membre de l'Orchestre philharmonique) et Alicia Khimenes (chef d'orchestre à l'ACS (American Communauty School), de leurs parents et de professeurs, les jeunes musiciens de LeBam offriront à la ville de Genève un programme panaché comportant aussi bien des compositions d'Alan Lee Silva (Flight of Courage), John Wasson (Of Hopes and Dreams), Robert Sheldon (In the Shining of the Stars), Leroy Anderson/Jerry Brubaker (Serenata) que d'autres de Zaki Nassif et Georges Herro (Tallou Hbabna et Ya Ghzaiel).
Un concert qui s'achèvera, aux sons des trois formations réunies (150 musiciens sur scène), par le morceau traditionnel Raje'h Lebnaan. «LeBam» est l'illustration de la participation des jeunes à un Liban meilleur.
2008. Alors que le pays du Cèdre souffre d'instabilité, une initiative privée à l'échelle de la population civile naît dans la localité de Beit-Méry. Une idée qui va germer dans l'esprit du député Ghassan Moukhaiber et qui va faire, depuis, son chemin. Soutenu par Ghassan Tuéni, Walid Gholmieh, Assaad Hajj, Roland Raad et Miral Abou Hamad, ce projet est aujourd'hui devenu réalité....
