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Sport

Vettel : « Garder la tête froide »

Sebastian Vettel (Red Bull) a vu tous les aspects de sa nouvelle victoire, dimanche à Sepang. Les plus comme les moins. Dès la ligne d'arrivée franchie, il a réclamé à son équipe de parfaire sa voiture, encore incapable d'utiliser le KERS pendant toute une course.

Q. Pouvez-vous nous raconter votre course ?
R. Le KERS (le système transformant l'énergie des freinages en chevaux supplémentaires à l'accélération, très utile au départ, dont Red Bull ne disposait pas en Australie) nous a sauvé la vie. J'étais concentré sur Lewis (Hamilton) derrière moi et soudainement Nick (Heidfeld) était là. C'était surprenant mais positif, parce que grâce à cela, j'ai pu creuser un petit écart, vu que nous étions un peu plus rapides que les Renault. Ensuite, grâce à cette petite avance, nous avons eu le luxe de pouvoir attendre que les autres rentrent aux stands, parce qu'évidemment, en revenant en piste, ils reprenaient du temps (mais pas assez). Mais avec ces quelques secondes en main, nous n'avons pas eu besoin de paniquer.

Et ensuite ?
Ensuite, il a commencé à pleuvoter. Assez fortement en fait. Il y avait des gouttes sur le viseur, on pouvait même sentir l'odeur de la pluie. Et quand il pleuvote, et que tu pars vers un arrêt aux stands, tu pries pour que cela s'arrête, pour éviter que d'autres, grâce à la pluie, gagnent un arrêt gratuit (dans le cas où un pilote chausse des gommes sèches, que la pluie redouble, et qu'il se retrouve contraint de s'arrêter une deuxième fois pour chausser des pneus pluie, NDLR). Mais cela s'est arrêté. Après cela, la course était difficile. On ne savait jamais combien il fallait pousser, combien il fallait économiser les pneus. Il y a beaucoup à apprendre de cette journée.

En parlant des pneus, justement, ne trouvez-vous pas que le trop grand nombre de changements a rendu la course plus difficile à comprendre ?
Il m'est difficile de répondre. En course, je suis très occupé avec ma propre course, à gérer mes propres gommes. Mais il y a plus de batailles. C'est ce que les gens veulent voir. La course a changé. Les temps au tour sont beaucoup plus lents que l'an passé, même si la différence est moins grande en qualifications.
Que pensez-vous de votre situation au championnat, avec déjà 24 points d'avance sur Jenson Button ?
Ce qui s'est passé en Australie et ici est bon. Mais ce ne sont que deux courses sur dix-neuf. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Je n'ai pas besoin de dire, vu mon expérience, combien il est important de prendre un bon départ au championnat. Chaque point que vous engrangez est important. Nous avons vu les dernières années que les titres se sont joués à pas grand-chose. On a un très bon package, mais c'est tout. Il faut y aller pas à pas. Certains parlaient déjà d'une domination de Red Bull en Malaisie. Pourtant c'était très serré. Je n'ai pas besoin d'en dire plus. Regardez ce qui s'est passé avec Fernando Alonso l'an passé. Les gens ont dit qu'il était fini pour le championnat. Il est revenu. Puis on l'a à nouveau dit perdu. Il est encore revenu. Et il était le favori avant la dernière course. Ce sera la même chose cette année. Il faudra être constant. Je ne peux pas être plus heureux à ce moment de la saison. Mais on doit continuer à pousser. Garder la tête froide.
©AFP
Sebastian Vettel (Red Bull) a vu tous les aspects de sa nouvelle victoire, dimanche à Sepang. Les plus comme les moins. Dès la ligne d'arrivée franchie, il a réclamé à son équipe de parfaire sa voiture, encore incapable d'utiliser le KERS pendant toute une course.Q. Pouvez-vous nous raconter votre course ? R. Le KERS (le système transformant l'énergie des freinages en chevaux...
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