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Sport - Tennis

Monte-Carlo : Nadal en son royaume

Le début de la saison sur terre battue à Monte-Carlo sonne aussi depuis six ans le début du festival Rafael Nadal, et cette saison encore, l'ogre de l'ocre est prêt à tout dévorer sur son passage.
Reçu par le prince Albert II de Monaco dimanche, le Majorquin a fait part de l'honneur que représentait pour lui cette opportunité de « venir au palais ». À partir de mercredi, jour de son entrée en lice, ce sera à son tour d'ouvrir les portes de son royaume sur le Rocher où il brigue une septième couronne d'affilée, un exploit encore jamais réalisé dans aucun tournoi au monde.
« C'est un de mes endroits préférés, sinon le préféré. Cette vue, ce site, impossible de trouver la même chose ailleurs. Tout le monde veut jouer ici et moi, en plus, j'y garde des souvenirs fantastiques », confie le n° 1 mondial.
Dès sa première apparition, en 2003, c'est le conte de fées. « Jouer les qualifications était déjà un rêve, s'est-il rappelé hier. Sur ce, je bats Kucera au premier tour, ma deuxième victoire sur le circuit ATP, et ensuite Albert Costa (alors
n° 7 mondial) au deuxième. C'était une expérience fantastique. »
Nadal avait alors 16 ans. Il est depuis revenu six fois et n'y a plus jamais perdu. Son dernier tournoi, en 2010, a même tourné à la démolition en règle, l'Espagnol ne laissant qu'un total de 14 jeux à ses cinq adversaires.
« J'ai joué le meilleur tennis de ma carrière sur terre battue ici l'année dernière, souligne-t-il. Seuls mes trois derniers matches à Roland-Garros en 2008 peuvent approcher le niveau qui était le mien alors. »
Un triomphe qui allait donner le ton à une campagne sur terre parfaite. « Ça a été un virage dans ma saison, un déclic. Ça m'a permis ensuite d'enchaîner à Rome et d'arriver très détendu à Madrid. À Roland-Garros, j'avais de la pression bien sûr, car c'est le tournoi où je pense avoir le plus de chances de gagner. Mais en même temps, j'avais emmagasiné tellement de confiance. Mon titre à Monte-Carlo a été le plus important car il a conditionné tout le reste. »
Invaincu sur ocre en 2010, Nadal postule pour un nouveau grand chelem sur la surface (Monte-Carlo, Madrid, Rome, Roland-Garros) qu'il pourrait compléter par un sixième titre à Barcelone qu'il avait zappé en 2010.
« C'est pratiquement impossible de répéter une saison comme la dernière. Ça n'avait encore jamais été fait, alors ce serait illogique que ça se produise deux fois de suite. Mais je vais me battre, comme je l'ai fait toute ma vie », dit-il.
En cas de doute, il pourra toujours consulter les archives où il trouvera des chiffres qui donnent le vertige. Ils disent que ces six dernières saisons, Nadal a gagné 178 des 184 matches qu'il a joués sur terre battue (2010 : 22-0, 2009 : 26-2, 2008 : 24-1, 2007 : 31-1, 2006 : 25-0, 2005 : 50-2).
« Merci de me le rappeler », plaisantait dimanche son vieux rival Roger Federer lorsqu'on lui soumettait un bilan que le Suisse a qualifié de « juste phénoménal », lui qui a « pu goûter au jeu de jambes et au coup droit de Nadal à plusieurs reprises et pendant des heures et des heures ».
« Pour moi, ça reste un extraterrestre sur terre battue car il ne perd jamais », a commenté hier le Français Gilles Simon. Invincible Nadal ? « Moi je me sens au contraire très très vulnérable », répond l'intéressé, qui n'aurait « jamais pu imaginer vivre six saisons comme ça ». Et une septième ?
©AFP
Le début de la saison sur terre battue à Monte-Carlo sonne aussi depuis six ans le début du festival Rafael Nadal, et cette saison encore, l'ogre de l'ocre est prêt à tout dévorer sur son passage.Reçu par le prince Albert II de Monaco dimanche, le Majorquin a fait part de l'honneur que représentait pour lui cette opportunité de « venir au palais ». À partir de mercredi, jour de son...
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