Deux Chypriotes et un ressortissant indien poursuivis pour le vol du corps de l'ancien président chypriote Tassos Papadopoulos ont été reconnus coupables lundi par un tribunal de l'île et risquent jusqu'à 18 mois de prison.
Une nouvelle audience est prévue le 18 avril au cours de laquelle seront décidées les peines.
Le corps du président avait été dérobé dans la nuit du 10 au 11 décembre 2009 d'un cimetière à Kato Deftera, au sud de Nicosie, au cours de l'un des faits divers les plus insolites de cette île méditerranéenne.
L'Indien Sabrjit Singh, le Chypriote Antonis Prokopiou Kitas -- déjà condamné à la prison à vie pour un double meurtre et un viol -- et son frère Mamas Kitas ont été reconnus coupable d'association de malfaiteurs, profanation et intrusion sur une propriété privée.
Ils encourent un maximum de 18 mois de prison. Des chefs d'accusation plus graves, pour chantage et extorsion, ont été abandonnés.
Les trois hommes avaient été arrêtés après que la dépouille de l'ex-président avait été retrouvée, trois mois après le vol, à quelque cinq kilomètres de sa sépulture d'origine, dans une tombe déjà occupée d'un cimetière de l'agglomération de Nicosie.
Le corps avait été volé la veille d'une cérémonie qui devait marquer le décès de M. Papadopoulos, mort en décembre 2008 d'un cancer.
Antonis Prokopiou Kitas est considéré comme le cerveau de l'opération, organisée par téléphone portable depuis sa cellule dans la prison centrale de Nicosie.
Durant ses cinq années au pouvoir, Tassos Papadopoulos était devenu un symbole du nationalisme chypriote-grec et s'était fait des ennemis politiques.
Perpétré alors que le processus de réunification de l'île divisée piétine, ce vol avait remis au centre de l'actualité une personnalité ayant exhorté, avec succès, ses compatriotes à rejeter un plan de l'ONU sur la réunification de l'île en 2004Chypre est divisée depuis 1974, quand la Turquie a envahi le nord de l'île en réaction à un coup d'Etat fomenté par des nationalistes chypriotes-grecs pour rattacher le pays à la Grèce.
Une nouvelle audience est prévue le 18 avril au cours de laquelle seront décidées les peines.
Le corps du président avait été dérobé dans la nuit du 10 au 11 décembre 2009 d'un cimetière à Kato Deftera, au sud de Nicosie, au cours de l'un des faits divers les plus insolites de cette île méditerranéenne.
L'Indien Sabrjit Singh, le Chypriote Antonis Prokopiou Kitas -- déjà condamné à la prison à vie pour un double meurtre et un viol -- et son frère Mamas Kitas ont été reconnus coupable d'association de malfaiteurs, profanation et intrusion sur une propriété privée.
Ils encourent un maximum de 18 mois de prison. Des chefs d'accusation plus graves, pour chantage et extorsion, ont été abandonnés.
Les trois hommes avaient été arrêtés après que la dépouille de l'ex-président avait été retrouvée, trois mois après le vol, à quelque cinq kilomètres de sa sépulture d'origine, dans une tombe déjà occupée d'un cimetière de l'agglomération de Nicosie.
Le corps avait été volé la veille d'une cérémonie qui devait marquer le décès de M. Papadopoulos, mort en décembre 2008 d'un cancer.
Antonis Prokopiou Kitas est considéré comme le cerveau de l'opération, organisée par téléphone portable depuis sa cellule dans la prison centrale de Nicosie.
Durant ses cinq années au pouvoir, Tassos Papadopoulos était devenu un symbole du nationalisme chypriote-grec et s'était fait des ennemis politiques.
Perpétré alors que le processus de réunification de l'île divisée piétine, ce vol avait remis au centre de l'actualité une personnalité ayant exhorté, avec succès, ses compatriotes à rejeter un plan de l'ONU sur la réunification de l'île en 2004Chypre est divisée depuis 1974, quand la Turquie a envahi le nord de l'île en réaction à un coup d'Etat fomenté par des nationalistes chypriotes-grecs pour rattacher le pays à la Grèce.
Deux Chypriotes et un ressortissant indien poursuivis pour le vol du corps de l'ancien président chypriote Tassos Papadopoulos ont été reconnus coupables lundi par un tribunal de l'île et risquent jusqu'à 18 mois de prison.Une nouvelle audience est prévue le 18 avril au cours de laquelle seront décidées les peines.Le corps du président avait été dérobé dans la nuit du 10 au 11...