Cet attentat suicide visait Taleb al-Obeïdi, un responsable d'une milice luttant contre Al-Qaïda dans la localité sunnite de Bouslabi, près de Doulouïya, à 90 km au nord de Bagdad.
Le kamikaze a activé sa ceinture d'explosifs alors que la famille se trouvait dans le jardin de la maison, tuant Taleb al-Obeïdi, deux de ses épouses et trois de ses enfants, selon un responsable des services de sécurité.
Par ailleurs près du stade Chaab, dans le nord de la capitale, Thasine Jamal Abdallah, un technicien de la SOMO, département chargé de la commercialisation du pétrole, a été assassiné dans la soirée par des inconnus qui ont tiré sur lui avec un pistolet muni d'un silencieux, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.
Le colonel Maher Younès Abdel Hassan a été abattu dans les mêmes circonstances dans sa voiture à Kazimiya, dans le nord de Bagdad.
Dimanche matin, à Tahariyat, dans le centre de la ville, deux bombes ont tué un civil et blessé sept personnes, dont trois policiers, alors que quelques minutes plus tard un autre explosif a blessé six personnes, dont trois policiers.
En février, le nombre de morts dans les violences en Irak a baissé de 24% par rapport à janvier.
Un total de 197 personnes -- 119 civils, 45 policiers et 33 soldats -- sont mortes dans des attentats le mois dernier, selon un bilan des ministères de la Santé, de la Défense et de l'Intérieur.
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