Le secrétaire général du Hezb a ajouté : "Nous avons appelé au dialogue ceux qui ont été complices de la mort de notre peuple en 2006 tout en étant conscients de leur trahison." Cette position intervient après les derniers câbles de WikiLeaks publiés dans la presse locale et selon lesquels le chef du PSP Walid Joumblatt aurait souhaité une invasion israélienne du Liban et les deux membres du CPL, Farid el-Khazen et Ibrahim Kanaan, auraient critiqué les armes du Hezbollah et exprimé leur opposition au document d'entente entre le CPL et le Hezbollah.
Nasrallah s'est également adressé à ses adversaires politiques en disant : " Notre mission est de combattre Israël,
mais vous autres à l'interieur ne nous provoquez pas". "Tous vos discours provocateurs n'influeront pas sur la résistance qui poursuit son armement et son entraînement", a poursuivi le chef du Hezbollah.
Commentant les mouvements de contestation dans le monde arabe, Nasrallah a estimé que l'administration US est complice de tous les régimes contestés et que nul ne devrait être dupe de sa position de soutien. "La résistance des rebelles libyens a obligé la communauté internationale à agir après avoir volontairement laissé le temps à Kadhafi de les mater", a-t-il assuré. Sur la révolte populaire à Bahreïn, Nasrallah a demandé : Est-ce parce que l'opposition bahreïnie appartient à la confession chiite que nul n'a dénoncé l'attitude du régime à son encontre?
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