Tarek Mitri ajoute que lors des deux réunions avec l'ambassadrice des États-Unis, il a pris soin d'aborder également la question du respect par les médias libanais de la charte éthique qui régit la profession de journaliste de manière générale. Mitri affirme qu'il a souligné l'importance de se conformer à une telle charte car c'est le seul moyen de « protéger la liberté des médias et de consolider leur crédibilité ».
« Tout le monde sait que je n'ai pas réussi dans ce domaine, ou plutôt on m'a poussé à l'échec à cause notamment de certains médias qui se sont fermement opposés à cette tentative » d'imposer le respect du code déontologique qui régit la profession de journaliste.
Et de conclure : « Je ne cache pas que beaucoup de propos parus dans les rapports de WikiLeaks sont corrects, ils expriment mes prises de position publiques et connues. Toutefois, celles-ci ont été paraphrasées dans des termes qui ne sont pas les miens. À plusieurs reprises, je suis en train de citer les propos de quelqu'un d'autre, mais cela n'est nulle part mentionné » dans le rapport publié sur WikiLeaks. M. Mitri souligne enfin que la manière dont certains de ses propos ont été traduits et cités hors contexte laisse à penser qu'il est en train de s'en prendre au ministre syrien de l'Information. « En fait, je l'ai exclu de mes propos parce qu'il était tout simplement absent de la réunion des ministres arabes que j'évoquais alors avec l'ambassadrice des États-Unis. »
Contrairement à ce qui est dit dans les documents publiés par WikiLeaks, Tarek Mitri soutient qu'il n'a fait que « répondre aux nombreuses questions » qui lui ont été posées par l'ambassadrice US entre le 18 septembre 2009 et le 3 février 2010. « J'ai fait ce que je fais avec d'autres ambassadeurs », a noté M. Mitri. « Elle voulait connaître certains détails qui...
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