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Sport - Football

Ligue des champions : l’AS Rome peut-elle le faire ?

L’entraîneur du Shakhtar, Mircea Lucescu, est ravi du bon tour joué par son équipe lors du match aller à Rome, et semble absolument sûr que cette dernière ne parviendra pas à refaire son retard lors du match retour ce soir. Alexander Khodoteply/AFP

L'AS Rome a retrouvé des couleurs (2 succès, 1 nul) depuis l'arrivée de Vicenzo Montella sur le banc, mais reste plombée par ses problèmes, des querelles dans le groupe à l'insécurité défensive, sur fond de vente du club, avant d'aller affronter le Shakhtar Donetsk, ce soir en Ligue des champions.
Cette Roma fébrile derrière et où les attaquants boudent peut-elle remonter la défaite 3-2 de l'aller ?

Les fins difficiles de Rome
À 5 points de la 4e place, qualificative pour la C1, vitale pour le budget du club, la Roma s'est remise dans la course. Mais le débutant Montella, 36 ans, n'a pas guéri toutes les blessures. Son équipe prend encore des buts (3 en 3 matches) et s'est de nouveau laissée remonter par Parme il y a dix jours (de 2-0 à 2-2).
Mauvaise habitude, elle craque souvent dans la dernière demi-heure, visiblement fatiguée. « Je ne veux pas que la mauvaise préparation, aussi bien physique que mentale, devienne un alibi, coupe Montella. Je ne peux juger que depuis mon arrivée, et moi, je vois de nettes améliorations. »

Esprit, es-tu là ?
Le collectif semble s'être délité. Solidaires et dans le peloton de tête tant que l'acheteur du club n'était pas connu, les joueurs sont moins bons, collectivement et individuellement, depuis que l'Italo-Américain Thomas DiBenedetto s'est lancé dans les négociations officielles pour devenir propriétaire. Comme si l'incertitude avait servi de ciment.
Depuis, les mécontentements ont affleuré : Mirko Vucinic en voulait à Ranieri, Davide Pizarro était ouvertement fâché contre Ranieri, Marco Borriello râlait quand il ne jouait pas...

Le cas Totti
« Totti est un leader isolé », a estimé Claudio Ranieri, invité à s'expliquer sur sa démission de la Roma, après quatre défaites consécutives (« Je ne peux pas imaginer qu'ils aient joué contre moi », a-t-il dit).
Peu titulaire sous l'ex-entraîneur, Totti la « bandiera » (l'emblème), l'inamovible capitaine, qui possède aussi 3 % des actions du club, avait des relations froides avec Ranieri.
Mais il joue toujours peu avec Montella, son ex-partenaire d'attaque. Il n'a marqué que deux buts dans le jeu cette saison.
À l'aller, un silence gêné a accueilli la balle de 3-3 qu'il a complètement manquée, à peine un murmure quand « nostro capitano » (notre capitaine) a mollement frappé à six mètres des buts.
Le grand Totti n'aurait jamais raté ça, semblaient dire les travées du stade olympique.

Les cas Mexès et Ménez
Le premier Français de la Roma, Philippe Mexès, 3e dans la hiérarchie des capitaines, devrait s'en aller à l'AC Milan à la fin de la saison, libre. Les dents grincent au club face au départ du meilleur défenseur cette saison. « Sur le terrain, il donne le maximum », tranche Montella.
Jérémy Ménez, lui, était en train d'éclore sous Ranieri, qui lui avait confié le jeu de la Roma, avec une certaine réussite. Mais Montella lui préfère Rodrigo Taddei, moins brillant mais plus régulier, et « Jerry » retombe dans ses travers : mangeur de ballon quand il rentre en fin de partie et mauvais caractère.
Il s'est disputé avec Borriello pour une passe oubliée, avant de s'excuser devant le groupe. Bref, un climat peu propice à un exploit en Ukraine. Mais la Louve est tellement imprévisible depuis deux saisons...

© AFP
L'AS Rome a retrouvé des couleurs (2 succès, 1 nul) depuis l'arrivée de Vicenzo Montella sur le banc, mais reste plombée par ses problèmes, des querelles dans le groupe à l'insécurité défensive, sur fond de vente du club, avant d'aller affronter le Shakhtar Donetsk, ce soir en Ligue des champions.Cette Roma fébrile derrière et où les attaquants boudent peut-elle remonter la...

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