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Sport - Cyclisme

Paris-Nice : le soleil espagnol pâlit

Le cyclisme espagnol, dominateur dans les dernières éditions de Paris-Nice, aborde sensiblement affadi la « course au soleil », très incertaine sur un parcours piégeux à souhait tout au long de la semaine prochaine.
Le souvenir du podium entièrement espagnol de l'année passée s'estompe déjà. De ce trio (Contador, Valverde, L. L. Sanchez), un seul membre figurera dimanche dans le peloton des 176 coureurs attendus au départ de Houdan, à l'ouest des Yvelines. Vainqueur en 2009, Luis Léon Sanchez est un habitué de l'épreuve, mais il doit cette fois s'adapter à un nouvel entourage depuis son transfert aux Pays-Bas (Rabobank).
Sans Alberto Contador et Alejandro Valverde dont les équipiers ont souvent muselé les courses dans un passé récent, tout redevient possible... d'autant que le parcours mis au point par Christian Prudhomme a pris soin d'éviter les rendez-vous prévisibles. Hormis un contre-la-montre de 27 kilomètres - le plus long depuis 1968 - qui risque de peser à deux jours de l'arrivée.
Au fil d'une montée progressive, dans la plaine de la Beauce puis sur les coteaux du Beaujolais, les escarpements de l'Ardèche avant le final dans l'arrière-pays azuréen, toutes les catégories de coureurs ont un terrain d'action. Surtout les puncheurs et les attaquants, catégorie dans laquelle sont attendus les Français, présents en masse sur la ligne à l'image de Sylvain Chavanel, avantagé par le profil du parcours.
Pour viser haut, il faut éviter les pièges, les bordures toujours possibles durant les premières journées, mais aussi se défendre dans le « chrono » prévu autour d'Aix-en-Provence.
La formule handicape Frank Schleck, le seul présent des deux frères luxembourgeois qui se souvient être déjà monté sur le podium final installé sur la Promenade des Anglais. Elle convient, en revanche, à l'Allemand Tony Martin, récent lauréat du Tour de l'Algarve (Portugal) et favori logique sur le papier avec le soutien d'une équipe qui présente aussi un joker intéressant, l'Américain Tejay Van Garderen (22 ans).
Autre jeune talent, Peter Sagan s'était révélé voici douze mois sur ces routes. Un an plus tard, le Slovaque (21 ans) affiche une forme de pointe attestée par ses résultats du Tour de Sardaigne la semaine passée. Mais ses limites sur les forts pourcentages restent à lever dès lors que « traditionnellement, Paris-Nice est une course qui se joue à coups de secondes » selon la formule de Christian Prudhomme.
Pour les coureurs le plus souvent en vue dans les grands tours, l'inconnue tient en leur état de forme. Tant pour le Kazakh Alexandre Vinokourov qui s'estime encore un peu juste ( « je vise des objectifs un peu plus lointains », dit-il), son coéquipier tchèque Roman Kreuziger, près des meilleurs l'an passé, que pour l'Espagnol Samuel Sanchez et le Belge Jurgen Van den Broeck, respectivement 4e et 5e du Tour en juillet dernier.
Mais sur la route qui mène au Tour, Paris-Nice est un peu plus qu'une promesse... d'azur.
© AFP

Le cyclisme espagnol, dominateur dans les dernières éditions de Paris-Nice, aborde sensiblement affadi la « course au soleil », très incertaine sur un parcours piégeux à souhait tout au long de la semaine prochaine.Le souvenir du podium entièrement espagnol de l'année passée s'estompe déjà. De ce trio (Contador, Valverde, L. L. Sanchez), un seul membre figurera dimanche...

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