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Lifestyle - Reportage

Le Crazy Horse à Moscou, pour la « séduction à la française »

Le temple international du nu chic a décidé d'organiser un casting en marge de sa tournée en Russie « connue par la beauté de ses femmes ».

Habillées seulement de jeux de lumière, les danseuses du cabaret parisien ont séduit Moscou. Yuri Kadobnov/AFP

Fesses saillantes habillées seulement de jeux de lumière et d'intenses regards suggestifs : dix danseuses du cabaret parisien le Crazy Horse ont séduit Moscou lors de la première tournée en Russie de cet établissement en 60 ans d'existence.
Le temple international du nu chic, très fréquenté à Paris par des Russes, présente en Russie Forever Crazy, le meilleur de ses créations. Ce sont « 90 minutes de séduction à la française, retenue, élégante, dans la suggestion », résume la directrice générale du cabaret, Andrée Deissenberg. « Nous présentons les plus belles femmes du monde, dont un certain nombre de Russes (...) J'espère que ce sera une longue histoire d'amour et pas juste l'histoire d'une nuit », explique Mme Deissenberg.
Les belles fesses prononcées, ce « monument très français », sont mises en valeur au Crazy, souligne Mme Deissenberg. Mais, selon elle, les « Crazy Girls » doivent aussi avoir « un je ne sais quoi dans le regard » et répondre aux mensurations établies il y a 60 ans par le fondateur de l'établissement, Alain Bernardin : mesurer entre 1,68 m et 1,75 m, avoir une distance de 27 cm entre la pointe des deux seins et 13 cm entre le nombril et le pubis.
La danseuse Fiamma Rosa, originaire de la ville russe de Perm (Oural), assure qu'elle donnera « le meilleur d'elle-même » pendant la tournée dans sa patrie qui durera jusqu'au 8 mars. Psychologue de formation, férue de gymnastique, elle avait initialement prévu de rester au cabaret trois mois. Cela fait huit ans qu'elle y danse. « Au début, il était difficile de travailler en gardant la posture d'une guitare tout en cambrant bien les reins, le contraire de la danse classique », confie-t-elle.
« Ici, c'est un absolu d'esthétique, avec de la provocation. C'est la femme française chic, glamour et maîtrisée », assure de son côté la danseuse Livmenot, une Française. Elle ne voit aucune gêne à danser nue. « La nudité est exploitée dans la danse contemporaine de manière beaucoup plus crue. Moi je mets à nu mes émotions et pas mon corps », assure-t-elle.
Après la première, les hommes russes sont fascinés, les femmes déçues. « On s'attendait à plus. Les filles ne nous ont pas dévoilé les secrets de la séduction à la française. Pour les Russes, il faut que ce soit plus vif, plus intense du point de vue des acrobaties », estime Eketerina Lobanova, étudiante en médecine. « Les filles sont super ! J'épouserais n'importe laquelle les yeux fermés ! » commente Boris Gomolko, qui dirige une association d'anciens du FSB (ex-KGB) et de la police russe. « La lumière est fantastique ! Et les visages ! Ils expriment d'autres émotions que le visage des Russes », estime Alexeï Alianine, un homme d'affaires.
Seules 20 des 500 danseuses qui se présentent annuellement sont recrutées au Crazy Horse, qui a décidé d'organiser un casting en marge de sa tournée dans ce pays « connu par la beauté de ses femmes » souligne Mme Deissenberg. Une vingtaine de jeunes Russes ont tenté leur chance le week-end dernier, présentant une improvisation chorégraphique, après que l'on ait vérifié que leurs mensurations répondaient aux exigences du Crazy Horse. Les meilleures vont danser aujourd'hui devant un jury, les seins nus.

(Source : AFP)
Fesses saillantes habillées seulement de jeux de lumière et d'intenses regards suggestifs : dix danseuses du cabaret parisien le Crazy Horse ont séduit Moscou lors de la première tournée en Russie de cet établissement en 60 ans d'existence. Le temple international du nu chic, très fréquenté à Paris par des Russes, présente en Russie Forever Crazy, le meilleur de ses...

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