La répartition des contingents continentaux se fera au cours d'une discussion entre les 24 membres du comité exécutif à Zurich. « Nous n'avons déjà décidé que d'une place - celle du pays hôte, le Brésil - et la FIFA révélera les procédures pour l'attribution des autres places », avait déclaré vendredi le président de la FIFA, Sepp Blatter.
« Ce sont des critères comme le lieu du pays hôte ou les résultats des équipes aux dernières Coupes du monde, l'équilibre est avant tout sportif », confie à l'AFP une source proche du dossier.
Le lieu du pays hôte, justement, fait craindre au président de la Confédération africaine (CAF) Issa Hayatou la perte du 6e représentant qui avait été octroyé à la CAF lors du Mondial 2010, avec l'Afrique du Sud comme pays organisateur.
« Je suis stressé déjà de savoir : est-ce qu'on va nous redonner ce que nous avions eu en Afrique du Sud, est-ce qu'on va perdre... », s'était-il inquiété dimanche sur la radio RFI (Radio France Internationale).
Autre motif d'inquiétude, une seule sélection, le Ghana, a accédé aux 8es de finale (il sera éliminé en quarts) parmi les six représentants africains, en 2010, ce qui ne plaide pas pour la stabilité du contingent africain. L'Amérique du Sud pourrait en profiter pour élargir son lot. Jusqu'à présent, les quatre nations arrivées en tête de la poule unique se qualifiaient et le 5e disputait un barrage contre un membre de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes).
Ce barrage avait souri l'Uruguay (contre le Costa Rica). Les équipes d'Amérique du Sud représentaient la moitié des quart-finalistes, mais seul l'Uruguay a atteint les demi-finales. L'Europe bénéficiera-t-elle d'une redistribution ? Sur ses 13 représentants présents à la Coupe du monde sud-africaine, trois ont terminé sur le podium : l'Espagne, les Pays-Bas et l'Allemagne.
À moins que la FIFA ne poursuive sa politique d'élargissement vers l'Est en privilégiant l'Asie. Ce continent a eu quatre places en 2010 (le Bahreïn étant éliminé en barrage par la Nouvelle-Zélande), et deux pays éliminés en 8es de finale. L'Amérique du Nord comptait trois représentants, et l'Océanie un seul (la Nouvelle-Zélande, qualifiée après son barrage remporté contre le Bahreïn). Le président de la Concacaf Jack Warner a estimé que sa confédération « méritait une autre place à la Coupe du monde du fait des performances de nos équipes et des actions menées par notre confédération ». Réponse jeudi.
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