Le français CMA-CGM, numéro trois mondial du transport maritime par conteneurs, a renoué avec les bénéfices l'an passé, enregistrant même des résultats record, un spectaculaire redressement lié à la reprise lui permettant de ramener son endettement à 4,5 milliards de dollars.
En 2010, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,62 milliard de dollars (près de 1,18 milliard d'euros) contre une perte de 1,42 milliard en 2009, sur un chiffre d'affaires en hausse de 36,2 % à 14,3 milliards, selon un communiqué publié vendredi.
Son bénéfice d'exploitation s'élève à 2,5 milliards contre une perte de 667 millions l'année précédente, un résultat quasiment doublé par rapport au bénéfice de 2008 (1,26 milliard).
« Cette performance s'explique par une hausse (+15 %) des volumes transportés conjuguée à une amélioration des taux de fret », a résumé la CMA-CGM. Les volumes s'établissent à plus de 9 millions d'EVP (équivalent vingt pieds).
Le directeur financier du groupe, Olivier Dubois, a en outre annoncé à l'AFP que l'endettement net avait décru d'un milliard de dollars.
« Aujourd'hui, après l'injection des 500 millions de dollars de notre partenaire Yildrim, la société dispose de 4 milliards de fonds propres. La dette nette, qui s'établissait à 5,5 milliards au 31 décembre 2009, représente aujourd'hui un montant de 4,5 milliards », a-t-il déclaré.
« Nous avons un bilan extrêmement renforcé car 4 milliards de fonds propres, c'est un doublement par rapport au 31 décembre 2009 et l'endettement net a décru de un milliard », a-t-il souligné.
Troisième groupe mondial derrière le danois Maersk et l'italien MSC avec une flotte de près de 400 navires, l'armateur marseillais s'était lancé dans un développement ambitieux en achetant de gros navires, en lançant des services mondiaux et en investissant dans les ports.
Tous les marchés ont enregistré une forte croissance. « Les lignes Asie-Europe et l'intra-Asie ont affiché des niveaux d'activité record ; les lignes Asie-USA, fortement affectées par la baisse du commerce mondial, ont désormais retrouvé leur niveau d'avant la crise », détaille le groupe.
« Les excellents résultats enregistrés (...) démontrent la solidité du modèle du groupe qui a su tirer profit de la reprise des échanges en 2010 », a commenté Rodolphe Saadé, directeur général délégué du groupe.
Se tournant vers l'avenir, Olivier Dubois a indiqué que 12 navires financés étaient en carnet de commandes dont la livraison est prévue pour 2011 et 2012. « Nos navires à venir seront financés avec un niveau d'endettement plus faible que par le passé », s'est-il félicité.
Il a enfin fait part de la volonté de diversifier les sources financières, l'endettement reposant « en grande partie sur de l'endettement bancaire ».
En 2010, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,62 milliard de dollars (près de 1,18 milliard d'euros) contre une perte de 1,42 milliard en 2009, sur un chiffre d'affaires en hausse de 36,2 % à 14,3 milliards, selon un communiqué publié vendredi.
Son bénéfice d'exploitation s'élève à 2,5 milliards contre une perte de 667 millions l'année précédente, un résultat quasiment doublé par rapport au bénéfice de 2008 (1,26 milliard).
« Cette performance s'explique par une hausse (+15 %) des volumes transportés conjuguée à une amélioration des taux de fret », a résumé la CMA-CGM. Les volumes s'établissent à plus de 9 millions d'EVP (équivalent vingt pieds).
Le directeur financier du groupe, Olivier Dubois, a en outre annoncé à l'AFP que l'endettement net avait décru d'un milliard de dollars.
« Aujourd'hui, après l'injection des 500 millions de dollars de notre partenaire Yildrim, la société dispose de 4 milliards de fonds propres. La dette nette, qui s'établissait à 5,5 milliards au 31 décembre 2009, représente aujourd'hui un montant de 4,5 milliards », a-t-il déclaré.
« Nous avons un bilan extrêmement renforcé car 4 milliards de fonds propres, c'est un doublement par rapport au 31 décembre 2009 et l'endettement net a décru de un milliard », a-t-il souligné.
Troisième groupe mondial derrière le danois Maersk et l'italien MSC avec une flotte de près de 400 navires, l'armateur marseillais s'était lancé dans un développement ambitieux en achetant de gros navires, en lançant des services mondiaux et en investissant dans les ports.
Tous les marchés ont enregistré une forte croissance. « Les lignes Asie-Europe et l'intra-Asie ont affiché des niveaux d'activité record ; les lignes Asie-USA, fortement affectées par la baisse du commerce mondial, ont désormais retrouvé leur niveau d'avant la crise », détaille le groupe.
« Les excellents résultats enregistrés (...) démontrent la solidité du modèle du groupe qui a su tirer profit de la reprise des échanges en 2010 », a commenté Rodolphe Saadé, directeur général délégué du groupe.
Se tournant vers l'avenir, Olivier Dubois a indiqué que 12 navires financés étaient en carnet de commandes dont la livraison est prévue pour 2011 et 2012. « Nos navires à venir seront financés avec un niveau d'endettement plus faible que par le passé », s'est-il félicité.
Il a enfin fait part de la volonté de diversifier les sources financières, l'endettement reposant « en grande partie sur de l'endettement bancaire ».
Le français CMA-CGM, numéro trois mondial du transport maritime par conteneurs, a renoué avec les bénéfices l'an passé, enregistrant même des résultats record, un spectaculaire redressement lié à la reprise lui permettant de ramener son endettement à 4,5 milliards de dollars.En 2010, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,62 milliard de dollars (près de 1,18 milliard d'euros)...
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