"Le gouvernement est pleinement décidé à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre (les problèmes de) la Kabul Bank et à renforcer le secteur bancaire", a déclaré le ministère afghan des Finances dans un communiqué.
Tout en reconnaissant que des "comportements non déontologiques et frauduleux" chez certains responsables de la banque était au coeur de la crise, le ministère estime que celle-ci a été aggravée par "un contrôle et une aide technique internationale inefficace".
"Le gouvernement afghan a l'intention de (...) réexaminer tous les facteurs, notamment l'efficacité de l'aide technique des donateurs internationaux, ayant contribué au problème", selon le texte, publié à l'issue d'une réunion entre le ministre des Finances Omar Zakhilwal, le gouverneur de la Banque centrale Abdul Qadir Fitrat et le secrétaire adjoint américain au Trésor Neal Wolin à Kaboul.
Mardi, une délégation du FMI en visite à Kaboul avait suggéré de placer la Kabul Bank sous administration judiciaire puis qu'elle soit vendue ou liquidée.
Le FMI a indiqué conditionner un programme d'assistance financière avec l'Afghanistan, actuellement à l'étude, à un accord avec Kaboul sur la résolution de cette crise.
Début septembre 2010, la presse américaine avait affirmé que la banque, dont 7% du capital est détenu par Mahmoud Karzaï, frère du président afghan Hamid Karzaï, était en difficulté en raison de détournements de fonds par ses hauts dirigeants.
Ces informations avaient conduit les clients à venir en masse aux guichets retirer leurs économies par crainte d'une faillite de l'établissement qui verse notamment les salaires de la police et de l'armée.
Des milliards de dollars ont été injectés par la communauté internationale en Afghanistan depuis qu'une coalition internationale a chassé les talibans du pouvoir fin 2001.
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